Linda Otsmane

L’un des trois investisseurs propriétaires des abattoirs industriels mitoyen à l’autoroute de Bethioua jouxtant le projet relatif à la réalisation du raccordement de la zone industrielle de Bethioua à la ligne ferroviaire Hassi Mefsoukh/ Mostaganem à partir la gare d’El Ayaida, fera l’objet d’une indemnisation après avoir cédé son lot au profit dudit projet.
La wilaya devrait statuer sur les modalités du remboursement de la cession bientôt afin de permettra le bon déroulement des travaux dont le taux d’avancement est à 45 %, dira le maître de l’ouvrage lors de la visite du travail effectuée, hier, par le chef de l’exécutif Said Sayoud à la commune d’Echehairia dans la daïra de Bethioua, et ce dans le cadre du suivi des grands ouvrage en cours de réalisation. Accompagnés des directeurs de l’exécutif de l’environnement, des travaux publics, des autorités locales, des représentants de l’APW et de la presse locale, le wali d’Oran a reçu des explications sur la nature des entraves ayant retardé la livraison du projet qui devrait approvisionner le complexe de production métallurgique de « Tosyali » en matière première acheminée à partir du gisement de Ghar Djibilat. Prévu sur une distance de 7,03 Km ce projet s’est vu confronté au problème de conduite du gaz traversant le site ainsi qu’à la présence d’une ligne d’électricité MT (moyenne tension). Des solutions ont été préconisées par la wilaya qui a chargé les responsables de la Sonelgaz pour la déviation des lignes en question, aussi bien de la conduite du gaz que de la ligne d’électivité, vers des sites appropriés.
Concernant l’opposition faite par un propriétaire de l’exploitation agricole jouxtant le site, le wali a ordonné le chef de brigade de la Gendarmerie pour la récupération du site et d’entamer la procédure de l’indemnisation du propriétaire qui peut recourir à la justice pour réclamer ses droits. Le nouveau projet de l’extension du port d’Arzew est le deuxième point visité par la wali. Ce projet divisé en deux volets accuse un retard relativement important selon le premier responsable de cette infrastructure portuaire qui est le maître de l’ouvrage.
En effet, le taux d’avancement des travaux estimé à 6 % en un laps de 05 mois depuis la dernière visite du ministre qui a posé la première pierre du projet, au mois de mai 2023 et n’a pas été du goût du wali qui a appelé l’entreprise chargée de l’exécution des travaux « Cosider » à faire preuve de plus de sérieux pour rattraper le retard. Sur ce point, le wali a mis en relief que le chantier naval dont les délais conventionnels de réalisation sont estimés à 30 mois, a démarré très mal vu qu’il n’est pas doté de moyens nécessaires pour le bon déroulement des travaux, en rappelant que le fonctionnement du gisement de Ghar Jbilat est conditionné par la livraison du port d’Arzew.

Des ateliers pour la réparation des navires

Notons que le projet en question consiste en deux ouvrages à savoir le chantier naval et dragage du bassin de Oued El Mohgoun dont les travaux sont confiés à l’entreprise Meditram pour une durée de 14 mois. Les travaux ont porté sur le desenvasement de certains bassins du port d’Arzew, l’aménagement de quais de marchandises et la préfabrication de blocs pour la réception de matériels maritimes. « Ces projets ont pour objectif de faciliter les opérations de l’import – export à partir du port commercial d’Arzew. Ainsi, la redynamisation de cette institution portuaire a vu l’implication des bureaux d’études spécialisés pour l’activation des ateliers destinés à la réparation des navires », dira le wali d’Oran.