H. Nacera

Apparemment, cette nouvelle rentrée scolaire 2023-2024, ne s’est pas déroulée sous de bons auspices pour certains parents d’élèves. Des voix se sont élevées ici et là pour « dénoncer les décisions de la Direction de l’Education de reconvertir certaines écoles primaires et CEM en établissements d’enseignement secondaire pour », semble-t-il, « absorber la surpopulation des classes ». Des décisions que des parents qualifient « d’arbitraires et d’irréfléchies ». La situation est devenue telle que la direction s’est vu contrainte d’intervenir pour atténuer un tant soit peu la tension. Une tension palpable en ce mardi, premier jour de la rentrée, à l’école primaire Djellouli Mohamed sise à Hai Khemisti, celle-là même, où fut donné en grande pompe le coup d’envoi de la nouvelle année scolaire à Oran. Par on ne sait quel miracle, cette école relevant de la commune de Bir El Djir, a été reconvertie en lycée devant recueillir les élèves du lycée Abou Bakr Belkaid sis au quartier Millénium, devenu surpeuplé (60 élèves par classe). Les parents mécontents refusent que l’on transfert leurs enfants au nombre de 400 élèves de l’école primaire Djellouli Mohamed à l’école Allouache Mohamed qui accueille déjà 160 élèves.
Ces parents s’étonnent d’une telle décision qui surchargerait une école avec 560 élèves alors qu’on prétend résoudre le problème de la surpopulation des classes. Pourquoi, s’interrogent ces parents, « n’a-t-on pas procédé à l’aménagement et à l’extension du lycée d’autant plus qu’il est doté d’assez d’espace pour une éventuelle extension en attendant la réalisation d’un nouveau lycée ». Il aura fallu que les parents assiègent l’école devant les officiels poussant le wali d’Oran à intervenir et sommer le directeur de l’éducation pour trouver une solution et éventuellement procéder à une extension du lycée. Ce dernier promit, publiquement « de remédier à cette situation dans les plus brefs délais ». La situation ne se résume pas seulement à ce problème, pire encore, les parents ayant bénéficiés de logements promotionnels au quartier de Belgaid, ne savent plus où inscrire leurs enfants puisque les établissements du pôle de Belgaid les refusent. Le directeur de l’Education leur a donné des assurances pour transférer leurs enfants vers un autre CEM !