Boualem. Belhadri
Alors que le taux physique de celui de Ain El Kihel est nettement avancé et celui de Sidi Ben Adda a été lancé par le wali d’Ain Temouchent, M’Hamed Moumen, à l’occasion de la célébration du 61e anniversaire de la fête de l’indépendance, les travaux du projet du dock silo d’Ain El Arbaa, qui étaient à l’arrêt pour moult causes, ont repris leur cours depuis environ un mois et demi. Il est à rappeler que le coup d’envoi du programme national, d’élargissement et de renforcement des capacités de stockage des céréales, a été donné en juillet 2023 par le représentant du gouvernement chargé du secteur de l’agriculture. Les objectifs finalisés à la fin de 2025, est d’atteindre des capacités de stockage de 09 millions de tonnes, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président de la République M. Abdelmadjid Tebboun. Ainsi, il est projeté la réalisation de 350 centres de proximité de stockage de céréales d’une capacité unitaire de l’ordre de 50 à 70 mille quintaux et de 36 silos de stockage de 250 mille quintaux par unité. On compte 16 ouvrages qui étaient gelés dont ceux de la wilaya d’Ain Temouchent, révèle notre source. Ce programme est l’un des plus importants lancés par l’Etat depuis l’indépendance estime le ministre de l’agriculture. Le but recherché : « d’optimaliser l’exploitation des capacités de production des céréales et des légumineuses, et d’en assurer un stockage rapide, dira-t-il. » Aussi, en perspectives, il est retenu « d’étendre les superficies irriguées pour le développement de la céréaliculture à un (1) million d’hectares afin d’atteindre l’autosuffisance en blé dur et de réduire de 50% la facture d’importation du blé tendre », a déclaré le représentant du gouvernement chargé du secteur de l’agriculture et le développement rural. A Ain Temouchent, les superficies de céréales à l’irriguée sont assez faibles et ne dépassent pas les 2% de la surface utile agricole. Les agriculteurs ont tendance à opter pour des cultures à l’irriguée autre que la céréaliculture. De nombreuses surfaces qui étaient vouées à la céréaliculture ont été transformées pour les cultures de maraîchage, de l’arboriculture et la viticulture de table. Adopter des incitations et des encouragements pour les agriculteurs des zones de multiplication de semences est une vision qui n’a pas encore obtenu de réponses de la part des céréaliers qui se sont reconduits pour pratiquer des cultures spéculatives.