H. Nacera

Il a été décidé de conserver l’école du Chahid Mohammed Djellouli située dans le quartier de Khemisti à sa vocation première, suite à une décision, contestée, quant à sa reconversion en lycée, apprend-on de bonne source. Il aura fallu l’intervention expresse du wali d’Oran suite aux vives protestations des parents d’élèves et des tractations avec la direction de l’éducation et les services de la daïra, pour qu’enfin les choses se rétablissent. C’est hier mercredi matin, deuxième jour de la rentrée scolaire, que les parents protestataires ont reçu avec satisfaction la nouvelle. Leurs enfants rejoindront les bancs de l’école dimanche prochain. Ayant demandé la révision de la décision, car elle n’émanait pas de la tutelle et considérant cette décision d’irréfléchie, les parents avaient qualifié cette solution de « colmatage », sachant que l’école était exigüe et ne pouvait abriter plus que sa capacité d’accueil. Idem pour l’école Chahid Allouache, laquelle souffre déjà de surcharge. De son côté, la direction de l’éducation s’est penchée sur une éventuelle extension des classes au niveau du lycée Abou Bakr Belkaid sis au quartier Millénium qui est objet de surcharge des classes, malheureusement le temps fait défaut. A quelques encablures, plus précisément dans la commune de Ben Freha, d’autres voix de parents d’élèves s’élèvent contre le transfert de leurs enfants vers un lycée situé dans la commune de Boufatis. Ces réaffectations prises « à la hussarde », ont créée une situation d’instabilité d’où la résurgence des protestations ici et là et dont, la principale cause demeure la non livraison des nouvelles structures éducatives dans les délais impartis et qui auraient pu épargner les désagréments, tant pour les parents que pour les responsables.