Hafida B
Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a déclaré à partir de la wilaya de Djelfa, haut et fort que « les palestiniens ne sont pas des terroristes ». Les palestiniens « défendent leur pays et leur droit ». La position de l’Algérie a toujours été en faveur de la cause palestinienne et Tebboune qui marche sur les traces de Feu Houari Boumediene, en fait un principe et une question d’honneur. L’Algérie est « avec la Palestine Dalima Aw Madlouma » tel est le slogan de l’Algérie et des Algériens. Dans cette agression sioniste contre le peuple palestinien à Ghaza et en Cisjordanie, en ce mois d’octobre, les palestiniens sont qualifiés par leur bourreaux de terroristes, notamment par les occidentaux qui le soutiennent, inversant ainsi les rôles, dans un énième épisode de traque des innocents en terre bénie de Palestine. Depuis toujours la désignation de terrorisme ne fait pas l’unanimité, cependant les massacres quotidiens de civils d’enfants de femmes et de personnes âgées, à Ghaza ne peuvent être commis que par des terroristes organisés sous un emblème. Les terroristes sont ceux qui commettent des crimes contre la vie humaine en violation des lois nationales et internationales contre des civils. La Convention internationale du 9 décembre 1999 pour la répression du financement du terrorisme définit, dans son article 2.1 (b), un acte terroriste comme « tout acte destiné à tuer ou blesser grièvement un civil ou toute autre personne qui ne participe pas directement aux hostilités dans une situation de conflit armé ». Le Conseil de sécurité des Nations unies, pour sa part, dans une résolution d’octobre 2004 (résolution 1566), définit les actes terroristes comme « tous les actes criminels, notamment ceux dirigés contre des civils dans l’intention de causer la mort ou des blessures graves ou la prise d’otages dans le but de semer la terreur parmi la population, un groupe de personnes ou chez des particuliers, d’intimider une population ou de contraindre un gouvernement ou une organisation internationale à accomplir un acte ou à s’abstenir de le faire ». L’Assemblée générale des Nations unies a réaffirmé cette définition en janvier 2006 (résolution 60/43), définissant les actes de terrorisme comme des « actes criminels conçus ou calculés pour terroriser l’ensemble d’une population, un groupe de population ou certaines personnes à des fins politiques ». L’union Européenne, a retenu pour sa part que les infractions terroristes sont des actes commis dans le but de gravement intimider une population, de contraindre indûment des pouvoirs publics ou une organisation internationale à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque et de gravement déstabiliser ou détruire les structures politiques, constitutionnelles, économiques ou sociales fondamentales d’un pays ou d’une organisation internationale. Ces définitions ne peuvent que clairement définir qui est la victime et qui est le terroriste en Palestine, est ce si difficile d’être juste et de déclarer haut et fort comme l’a fait le président Abdelmadjid Tebboune « Les palestiniens ne sont pas des terroristes, ils sont les victimes d’un crime de guerre ».