H. Nacera

Jeudi, dans une réunion ayant pour ordre du jour, le secteur de l’hydraulique dans la wilaya d’Oran, a été abordé l’avancement des travaux de l’usine de dessalement d’eau de mer de Cap Blanc, sise dans la commune de Boutlélis. Un projet sur lequel a insisté le président de la République pour le livrer dans les délais impartis, à savoir à la fin de l’année 2024 et ce, conformément aux normes internationales afin d‘éliminer définitivement la crise de l’eau. Le Wali a pour sa part, exprimé sa satisfaction quant à la cadence des travaux en nette progression, soulignant du coup que des mesures devraient être prises pour le raccorder au réseau d’électricité. Expliquant les raisons de la programmation du projet parmi les réalisations urgentes, il dira « qu’il permettra à la wilaya d’Oran d’avoir un programme qui assurera l’approvisionnement en eau 24 heures sur 24 ». Aux dires du wali, « un apport équivalant à 300.000 mètres cube d’eau, soulagera grandement la pression, d’autant plus que les stations d’Ain Témouchent et celle d’El Mactaa, sont souvent objets d’arrêts pour des raisons de travaux d’entretien et de maintenance ». S’agissant du problème de l’accumulation des eaux sur l’axe du Palais d’Or dans le quartier Akid Lotfi, le wali a assuré de l’élimination de ce point noir ainsi que l’élaboration d’un cahier des charges avec l’obligation de la prise en charge de tous les points noirs liés aux déversements des eaux usées au niveau des localités de Hassi Amer et Cap Blanc. Il sera procédé également à l’extension du réseau d’assainissement sur un linéaire de 50 km vers Boutlilis et Ain El Turc.
Pour rappel, depuis son installation par le wali d’Oran, la commission chargée des grands projets de la wilaya d’Oran a tenu, à ce jour, deux importantes réunions consacrées à deux propositions de projets relatifs à l’irrigation et les ressources en eau. En début de semaine dernière, M. Said Sayoud, a présenté des précisions quant au règlement et la levée de plusieurs obstacles aux grands projets de la wilaya entrepris par la nouvelle directrice du secteur de l’irrigation. Selon lui, cette dernière, a été en mesure de surmonter de nombreuses difficultés qui n’ont pas pu être accomplies par ces prédécesseurs (deux ou trois anciens directeurs de wilaya). Une allusion faite à son sérieux dans le travail qu’elle accomplît. Signe aussi qu’il était satisfait de sa gestion dans la conduite de la direction de l’irrigation après avoir assisté à une décomposition du secteur et dont les conséquences ont rendues nécessaires des enquêtes.