Boualem. Belhadri
Ouverte, ce jeudi 16 novembre 2023, à la salle de conférence de la bibliothèque Malek Benabi, la semaine internationale des startups a été inaugurée par le professeur Ziadi Abdelkader, en l’occurrence, le recteur de l’université d’Ain Temouchent Belhadj Boualem. Devant un parterre d’universitaires, de cadres de la wilaya, d’étudiants, de startups encore à la recherches de partenaires, de représentants formant les cellules d’incubations et de directeurs de plusieurs secteurs économiques tels que la formation professionnelle, l’industrie, l’énergie, l’environnement…, le recteur a eu à traiter de l’importance des startups dans l’économie du pays et leur participation effective dans le domaine de la création d’entités tertiaires en mesure de créer de l’emploi, de la richesse et de la valeur ajoutée. Tout le long de son exposé, l’orateur a mis l’accent sur les grands efforts développés durant ces dernières années par la maison de l’entreprenariat. Le représentant de l’inspection général chargé des représentations universitaires en rapport avec la question de l’entrepreneuriat a étudié les cas de la maison de l’entrepreneuriat et l’ANADE (Agence nationale de développement de l’entrepreneuriat). C’est en vérité là où s’est arrêté le premier orateur que le second s’est attardé pour dire que « Cette célébration de l’entrepreneuriat, a pour vocation d’inciter le maximum de personnes à faire preuve d’esprit d’initiative et d’innovation en promouvant des activités de développement économique et social pourvoyeuses de revenus.
» Il a situé le nombre de startups réalisés à 100 mille. Il dira en sus que ce nombre devrait atteindre 1.000.000 unités opérationnelles en 2024 à l’échelle nationale. Le représentant du ministère a expliqué « qu’il serait plus intéressant de se concentrer sur les ressources internes des entrepreneurs, à savoir leurs « soft skills » en mettant pratique : la vision, la motivation, la résilience et la connexion. « Le succès du régime auto entrepreneur fait partie également de l’engouement que rencontre l’entrepreneuriat. » Le représentant du ministère des startups dira par ailleurs que « l’une des principales raisons de l’échec des entrepreneurs est la mauvaise gestion du budget. Il est souvent complexe de préparer un budget en amont alors que des imprévus peuvent avoir lieu. De même, il est primordial que vous contrôliez vos comptes clients et fournisseurs. » Abordant la question de la labellisation des startups, le dernier orateur a énuméré les étapes décisives à apprendre et suivre pas à pas. On cite la candidature, l’auto-évaluation, la préparation, la mission d’audit, la rédaction et la validation du rapport d’audit et la décision de la commission.