Wassila. B
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a réitéré, jeudi dernier, son franc soutien aux opérateurs économiques en rappelant les mesures fortes mises en place pour dynamiser l’acte d’entreprendre lors d’une rencontre dédiée à l’entrepreneuriat qui s’est tenue à Alger. Le premier levier de la politique du chef de l’État mise surtout sur l’innovation incarnée par les start-ups. Des mesures concrètes ont été instaurées pour développer l’entrepreneuriat algérien, à commencer par la création d’un ministère dédié à l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises. Parmi les mesures visant à dynamiser l’entrepreneuriat et lutter contre le chômage, figure la promotion du statut de micro-entrepreneur. L’idée du gouvernement est d’accorder des avantages fiscaux et sociaux attachés au statut de micro-entrepreneur. La réflexion sur l’acte d’entreprendre commence à l’université. Un concours est régulièrement organisé pour distinguer la meilleure startup créée par des étudiants. Cette compétition donne la possibilité aux étudiants d’élaborer une idée entrepreneuriale et de la mettre en pratique sous forme de petite entreprise établie dans leur campus. A la sortie de l’université, le nouveau diplômé dispose d’un choix varié d’initiatives de soutien et de possibilités de financement pour la création d’entreprises. L’autre levier crucial qui aide les entrepreneurs est la suppression de la bureaucratie. Différents outils, dont des portails numériques interactifs, permettent de diminuer les charges bureaucratiques pesant sur les entreprises. Le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises a lancé une plateforme numérique dédiée à la création. Cet outil permet d’accéder à une multitude de services de conseil interactifs et gratuits. Quiconque souhaite se mettre à son compte doit avoir la possibilité d’effectuer l’ensemble des démarches de préparation sur une seule plateforme en bénéficiant de conseils. Les services vont de l’émergence de l’idée au soutien et au financement en passant par le développement du business-modèle et du projet d’affaires. Outre les capitaux, le ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises offre un service de coaching dont une aide à la recherche de personnel d’encadrement. Les créateurs d’entreprises bénéficient surtout d’instruments de financement sur mesure mis à disposition des start-ups. Des subventions sont, par exemple, prévues pour les créateurs d’entreprise sortant de l’enseignement supérieur. Un levier dédié au financement soutient les jeunes entreprises dans leur recherche d’investisseurs. Les opérateurs qui investissent dans des créations d’entreprises innovantes et débutantes, bénéficient d’un montant d’investissement éligible et d’une allocation qui compense l’impôt sur la plus-value de cession. Les startups les plus innovantes avec des idées commerciales se basant sur des produits et des services du domaine de la technologie de la communication, sont récompensées d’un prix. Enfin, un réseau a été créé à l’initiative du ministère de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises pour organiser des rencontres entre jeunes entrepreneurs en quête de financement et des investisseurs internationaux.