Au total, 11 unités de recherche scientifique ont été créées au niveau des Instituts de technologie agricole à l’échelle nationale, relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, de 2020 à ce jour, a-t-on appris samedi du sous directeur de l’innovation et de l’entrepreneuriat agricole au ministère. Benaïssa Tarek a indiqué, dans une déclaration à l’APS en marge d’une journée technique sur “l’intégration technologique et l’intelligence artificielle dans l’élevage des vaches laitières”, que “de 2020 à ce jour, 11 unités de recherche scientifique ont été créées au niveau des Instituts de technologie agricole à l’échelle nationale, relevant du ministère de l’Agriculture et du Développement rural”. Il a souligné que ces unités de recherche ont été créées dans le cadre d’une convention stratégique signée entre les ministères de l’Agriculture et du Développement rural et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin de développer l’innovation dans toutes les spécialités liées au secteur agricole, à l’instar de l’utilisation des eaux dans l’agriculture et les cultures protégées”. Le même responsable a rappelé la création des unités de recherche scientifique à court terme au niveau des entreprises publiques économiques relevant de son département ministériel, à l’instar des offices nationaux professionnels des céréales et du lait. Dans son intervention au cours de cette rencontre, M. Benaïssa a expliqué que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural “accorde une grande importance au rôle que jouent les différents établissements universitaires et laboratoires de recherche scientifique, ainsi que les instituts de technologie relevant de ce ministère, eu égard à leur rôle pivot, à l’exemple des établissements menant des expériences au niveau des champs et sur site, permettant ainsi d’assurer l’accompagnement technique de différentes activités d’investissement aux professionnels (agriculteurs et éleveurs) en s’appuyant, notamment, sur les mécanismes de vulgarisation et de conseils pratiques, ainsi que la formation agricole qui entre dans le cadre de la stratégie de son ministère”. “Les défis de la modernisation du secteur agricole nécessitent la signature de conventions de coopération et de partenariat avec les entreprises économiques publiques, notamment les laboratoires de recherche, pour tirer profit des expériences, ce qui contribuerait à trouver des solutions scientifiques aux problèmes qui impactent négativement la qualité et la quantité de la production agricole”, a-t-il fait observer, ajoutant que les journées d’études et les rencontres constituent une occasion de plus pour une confrontation fructueuse et d’échanges d’expériences qui sont bénéfiques pour la société. Pour sa part, le wali de Mascara, Farid Mohammedi, a salué, dans son allocution au cours de cette rencontre, les efforts des autorités supérieures de l’Etat en matière de soutien à la recherche scientifique dans le secteur agricole et d’application des technologies modernes pour renforcer l’innovation et l’amélioration de la productivité, en prônant des politiques, des approches et des mesures, notamment en ce qui concerne le changement climatique et son impact sur les ressources animales. Le recteur de l’université “Mustapha Stambouli” de Mascara, le Pr Bouadi Abed, a, quant à lui, fait savoir que son établissement universitaire poursuivra sa coopération scientifique avec le secteur de l’agriculture dans la wilaya, afin de “réaliser des résultats acceptables en matière d’amélioration de la qualité de la production végétale et animale dans la région”. Cette journée d’étude a été organisée par la Chambre de l’agriculture de la wilaya, en coordination avec la Direction des Services Agricoles (DSA), l’université “Mustapha Stambouli” de Mascara et une entreprises spécialisée dans la gestion et l’innovation en matière agricole, en présence d’experts et de chercheurs dans le domaine de l’utilisation de la technologie et de l’intelligence artificielle dans l’élevage des vaches laitières, en plus d’opérateurs dans le domaine de l’élevage des vaches laitières et des éleveurs de l’Ouest du pays. Etaient également présents des associations professionnelles qui activent dans 10 wilayas, des enseignants de plusieurs universités du pays et des représentants de laiteries publiques et privées, ainsi que des agences bancaires.