Wassila. B

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a affirmé, hier, que «l’Algérie mise sur le développement de politiques cohérentes basées sur le principe d’assurer la pérennité du système de sécurité sociale qui fournit un haut niveau de protection et garantit les droits fondamentaux de tous les groupes vulnérables». Le ministre a prononcé une allocution alors qu’il supervisait l’ouverture du 12e congrès de l’Organisation de l’unité syndicale africaine (OUSA) qui a débuté, hier, au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger). L’événement est organisé sous le haut patronage du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Le ministre a révélé que «les politiques publiques se sont traduites par l’allocation de plus de 27 % du budget de 2024 aux transferts sociaux, y compris pour le soutien aux produits de la consommation de base et l’accès à l’électricité, au gaz, à l’eau, et à l’aide au logement». Le nombre d’usagers qui bénéficient de la sécurité sociale en Algérie a atteint plus de 4 millions à fin septembre 2023, contre 393.367 à fin septembre 2022, tandis que le nombre de salariés et non-salariés bénéficiaires de la couverture sociale a atteint plus de 29 millions de citoyens. Le ministre a affirmé que «ce congrès se tient dans un contexte marqué par le rôle croissant des syndicats face aux mutations en cours dans le tissu social, économique et environnemental et dans la structuration du marché du travail et des modes de travail , outre la nécessité d’améliorer le pouvoir d’achat et de préserver les garanties de la sécurité sociale et les droits fondamentaux du travail». Le ministre rappelle un certain nombre de mesures et d’actions prises par le chef de l’Etat afin de valoriser et de renforcer le front social, de préserver ces acquis et de protéger les couches vulnérables, en particulier à travers la hausse des salaires qui connaîtront de nouvelles augmentations en 2024. D’autres mesures consistent en des exonérations et réductions d’impôts sur le revenu global dont ont bénéficié les ouvriers et salariés, l’intégration des bénéficiaires du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle et sociale, la revalorisation des pensions et des allocations de retraite, l’instauration de l’allocation chômage et son augmentation, le renforcement des mécanismes de dialogue social en établissant un nouveau cadre législatif et réglementaire qui encadre l’exercice du droit syndical, ainsi que la prévention et le règlement des conflits collectifs au travail et l’exercice du droit de grève. Selon le ministre, ces acquis constituent un nouvel élément de base à ajouter aux acquis réalisés dans le domaine du renforcement du dialogue social et de l’établissement des valeurs de concertation dans le monde du travail.