Hafida. B
Pour cette année 2023, le thème arrêté par les Nations Unies pour la journée mondiale de l’enfance qui coïncide avec le 20 novembre est : « Pour chaque enfant, tous ses droits ». Un thème inadéquat en cette date précisément, puisque le 20 novembre 2023 marque le 45ème jour de l’agression sioniste contre Ghaza en Palestine.
Une agression qui n’a pas épargné les enfants, leur ôtant le droit à la vie. Depuis le début de cette agression, qui s’est transformée en génocide vu son atrocité, 5500 enfants sont morts et 2000 autres sont portés disparus, fort probablement enterrés sous les décombres des maisons bombardées.
A Ghaza où les hôpitaux sont bombardés, les bébés prématurés meurent, et d’autres au stade de fœtus ne voient pas le jour, leur maman ayant été assassinées dans cette guerre sans merci, qui se produit avec la bénédiction des Etats-Unis et autres pays occidentaux, que l’histoire retient comme des colonisateurs barbares, aux mains souillées par le sang depuis des lustres. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant, en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.
Depuis 1990, la Journée mondiale de l’enfance marque également l’anniversaire de l’adoption de la Déclaration et de la Convention relatives aux droits de l’enfant. Les droits de l’enfant selon cette convention sont : la protection contre toutes les formes de discrimination, le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir, le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes, le droit de jouer et d’avoir des loisirs, le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée, le droit d’aller à l’école, le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation.
De tous ces droits les enfants de Ghaza n’ont en aucun, avant et surtout depuis le début de l’agression sioniste qui continu et se surpasse en atrocité de jour en jour.