H. Nacéra

Il est prévu d’élargir la consultation et l’examen du plan directeur d’aménagement pour le développement et la reconstruction ainsi que de l’expansion de la commune de Bir El Djir aux acteurs de la société civile et ce, dans les 15 jours suivant la session d’ouverture pour l’étude du dossier lundi, conformément aux instructions du wali d’Oran M. Said Sayoud et sous la supervision du chef de la Daïra d’Oran. Le bureau d’études URBOR, a pour sa part présenté des explications sur des données relatives à l’examen des grandes lignes de la révision du plan d’orientation pour inclure les commune d’Oran, y compris celle de Bir El Djir, vue sa position stratégique, classée comme un débouché important du nord-est d’Oran, et en attente de l’achèvement de cette étude et sa présentation aux services de la wilaya, il a été décidé d’impliquer les représentants de la société civile pour renforcer le cadre de la démocratie participative, particulièrement suite à la forte résistance émanant de certains acteurs, qui se sont opposés à la violation des terres agricoles, des espaces verts, notamment le PDAU. Une allusion faite à l’adresse des promoteurs immobiliers et des coopératives qui attendent avec ferveur que cette opportunité du PDAU, se présente pour procéder à leurs manœuvres et « régulariser » leurs situations. Cap DZ , s’est longuement penché dans ses précédentes éditions sur ce dossier, en confirmant que la révision du plan d’orientation, d’aménagement et d’urbanisation ne touchera pas les terres agricoles, à moins, que cela soit une priorité pour la réalisation d’infrastructures publics dont le citoyen en a désespérément besoin et ce, par arrêté du wali d’Oran lors d’une réunion express. Aussi, il est superflu de s’imaginer qu’il y aurait une corrélation entre la révision du PDAU et la réalisation des promotions immobilières sur le foncier agricole, et tout particulièrement, après qu’une coopérative ait obtenu un permis de lotissement, alors même que le plan d’occupation des sols n’a toujours pas été validé. En vérité, ces coopératives tentent par tous les moyens légaux de contourner les lois afin de régulariser leurs dossiers, et leurs affaires, en les incluant dans un cadre purement légal, ceci dit, celui du PDAU.