Un total de 661 mds da a été mobilisé en tant qu’autorisations d’engagement pour le secteur de l’Agriculture et du Développement rural, contre 664,6 mds pour les affectations de paiement y afférentes, en vertu du projet de loi de finances (PLF) 2024.
Lors d’une d’audition tenue, mardi, par la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN), présidée par Saad Beghidja, président de la commission, dans le cadre de ses réunions dédiées à l’examen des budgets sectoriels figurant dans le PLF 2024, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Besma Azouar, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a présenté un exposé dans lequel il a indiqué que “le secteur a bénéficié d’autorisations d’engagement de 661 mds da dans le cadre du PLF 2024, répartis entre l’agriculture et le développement rural avec 617,8 mds da, soit 94% du budget total, les forêts avec 36 mds da (5%), et l’administration générale avec 7,2 mds da”. Selon un communiqué de l’APN, “les affectations de paiement pertinentes s’élèvent à 664,6 mds da, réparties entre l’agriculture et le développement rural avec 618,4 mds da, soit 93% du total des affectations accordées, les forêts avec 38,1 mds da (6%) et 1,8 mds (1%) pour l’administration générale”. Concernant la répartition des crédits de paiement selon la nature des dépenses, ils sont représentées comme suit : 42,2 milliards de DA de dépenses du personnel, 2,4 milliards de DA de dépenses de fonctionnement, 40,4 milliards de DA pour les dépenses d’investissement et 579,4 milliards de DA pour les dépenses de transfert.
Les membres de la commission ont soumis une série de préoccupations et de suggestions visant à trouver de véritables solutions au problème de l’aliment de bétail, proposant d’organiser une conférence nationale regroupant les éleveurs, d’élaborer une feuille de route afin de préserver l’élevage, parvenir à la numérisation dans le domaine du contrôle, lutter contre l’empiètement des terres agricoles, résoudre le problème du foncier agricole, l’électricité agricole, l’aménagement des chemins forestiers et agricoles et l’octroi des contrats de concessions.
Les préoccupations soulevées ont porté également sur un projet visant à créer des offices pour les produits à large consommation, à encourager l’aviculture dans les zones sahariennes dans le but d’approvisionner le marché d’une part et d’exploiter les engrais naturels d’autre part, à résoudre le problème des titres juridiques, à s’orienter vers l’agriculture hydraulique, et de parvenir à des mécanismes pour accompagner les véritables “agriculteurs” et garantir que les subventions parviennent à ceux qui les méritent.