La population de l’enclave palestinienne Ghaza, et tout particulièrement les femmes et enfants, risque la famine si l’approvisionnement humanitaire en nourriture ne continue pas, a mis en garde mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
Cette agence de l’ONU, basée à Rome, précise avoir fourni de la nourriture à 121.161 personnes à Ghaza depuis vendredi, date du début d’un cessez-le-feu de quatre jours. Cette trêve a été prolongée de deux jours mardi. “Grâce à cette pause, nos équipes ont pu agir sur le terrain et se rendre dans des zones où nous n’avions pas pu nous rendre depuis longtemps. Ce que nous voyons est catastrophique”, déplore la directrice du PAM pour le Moyen-Orient, Corinne Fleischer, dans un communiqué. Selon le PAM, alors que l’agression sioniste en est à sa septième semaine, il est “hautement probable que la population de Ghaza, notamment les femmes et les enfants, sont à haut risque de famine si le PAM n’est pas en mesure de fournir un accès continu à de la nourriture”.
Une trêve de six jours n’est “pas suffisante pour avoir un impact significatif”, estime le PAM, appelant à la “fourniture ininterrompue et régulière” de nourriture à Ghaza. Depuis le début de l’agression sioniste actuelle, le PAM a fourni une aide alimentaire à 759.082 personnes à Ghaza.