H. Nacéra

Le président de la commission nationale de coordination de suivi de l’innovation et des incubateurs universitaires d’entreprises, le professeur Mir Ahmed a révélé lors du colloque régional des universités de l’Ouest tenu hier à l’Université d’Oran 2, que 300 étudiants universitaires ont reçu le Label du projet innovant à l’issue des délibérations du Comité national d’attribution du label à une startup, parmi lesquels 124 projets innovants qui seront reliés à Huawei, Djezzy et aux entreprises nationales.
A savoir que 15 projets innovants seront financés avant la fin de l’année.
Le professeur Mir Ahmed a déclaré que cette année, sur 4.175 mémoires qui ont été discutés jusqu’à la semaine dernière, 300 étudiants ont reçu le « Label Projet Innovant », considérant cela comme positif mais reste un nombre insuffisant. L’arrêté ministériel 1275 (un diplôme-une startup et un diplôme-un brevet d’invention), permet à chaque étudiant en dernière année de cursus qui porte une idée de startup, d’être accompagné par l’incubateur d’entreprises relevant de son université.
Ainsi est-il possible de former une équipe de travail composée de petits groupes d’étudiants de deux à six personnes, issus de différentes facultés, pour rédiger un mémoire en vue de l’obtention d’un diplôme universitaire pour créer une startup. Après avoir soutenu leur projet, devant un comité scientifique et d’experts spécialisés, les étudiants peuvent prétendre à obtenir une attestation de fin d’études universitaires et un diplôme pour une startup qui vise à obtenir au minimum un Label pour un projet innovant.
Le président de la commission a mis l’accent sur les mécanismes de mise en œuvre de cette décision à travers la création d’une cellule de suivi au niveau universitaire, qui comprend le recteur de l’université, l’adjoint chargé de la pédagogie, les doyens des facultés et les interfaces des incubateurs et des centres de développement de l’entrepreneuriat. La cellule devrait se réunir tous les 15 jours avec les doyens et les responsables désignés pour évaluer la situation, faire le point sur le nombre d’inscrits pour bénéficier de l’arrêté ministériel 1275 et lever les contraintes.