Djamila M.
Le professeur Ahmed Chalal, directeur de l’Université Oran 2, a souligné qu’accueillir la soutenance du premier doctorat national de création de startup, qui s’inscrit dans le cadre du mécanisme de l’arrêté ministériel n° 1275 portant sur le mécanisme « un diplôme, une Startup » est une grande fierté. Cela reflète, dira-il, l’ampleur du dévouement des professeurs et des chercheurs au niveau de son université. La soutenance de la thèse de doctorat pour la création d’une entreprise émergente est le résultat d’efforts considérables déployés par les responsables des différentes instituts concernées par ce dossier, dont les professeurs et les encadreurs.
Le professeur Challal a confirmé que l’Université Oran 2 s’implique pleinement dans l’arrêté ministériel n° 1275, et dans la stratégie élaborée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, et a indiqué que, dans le même contexte, l’université a réalisé un saut qualitatif, tant au niveau scientifique que sur celui de soutenir l’idée créative et réaliser ce que de nombreux professeurs d’université considéraient comme impossible.
A cet effet, l’université a commencé à débattre des mémoires de dizaines de startups, voire des mémoires de troisième cycle dans le cadre du mécanisme d’un diplôme universitaire – une startup. A ce sujet, le directeur de l’université dit avoir apprécié les efforts des responsables de ce dossier et du personnel de direction de l’université, et a souligné qu’ils avaient fait des pas importants dans ce domaine afin de former une génération d’étudiants imprégnés de l’esprit d’entrepreneuriat et d’initiative, et de créer une nouvelle génération d’entrepreneurs, qui possèdent le désir et l’attrait vers la gestion, les affaires, la création d’entreprises et l’innovation. Pour sa part, Mme Badache Ouarda, membre du Centre de développement de l’entrepreneuriat et responsable du Centre des relations de travail de la même université, a déclaré que la soutenance du premier doctorat de création d’une startup est le résultat du travail acharné et des efforts de tous ceux qui ont contribué à la mise en œuvre l’arrêté ministériel n° 1275. Mme Badache a déclaré que l’arrêté a grandement contribué à changer la vision de l’étudiant qui est passé de demandeur d’emploi à créateur d’emploi. Elle a également rappelé l’importance des applications électroniques pour améliorer la qualité des performances des entreprises vouées aux services, et ce pour être en phase avec l’ère numérique.
Et il est vrai que les entreprises sont passées d’une organisation classiques à un mode plus électronique et interactif entre le fournisseur de services et le client.