Wassila. B
En inaugurant, jeudi dernier à Alger, le salon de la production algérienne, le Président Abdelmadjid Tebboune a réitéré le vif intérêt que porte l’État pour l’appareil productif algérien érigé comme une «cause nationale». Depuis son investiture, il y a quatre ans, à la magistrature suprême, le chef de l’État a pris un grand nombre de mesures sous forme d’incitations visant à encourager l’investissement et la croissance économique.
L’État soutient et accompagne les investisseurs qu’ils soient nationaux ou étrangers. La bataille du «Made in Algeria» est une cause nationale qui intéresse tous les Algériens et Algériennes, mais aussi un combat au long cours. C’est une bataille dans les têtes, une bataille culturelle, et tous les Algériens y prennent part.
C’est un mouvement dans la société où nos PME se donnent la main pour rebâtir leur appareil productif et leur base industrielle. C’est un combat pour le patriotisme économique. Le chef de l’état a toutefois averti que l’exportation ne doit en aucun cas se faire au détriment de la disponibilité des produits sur le marché domestique.
Les exportations hors hydrocarbures de l’Algérie ont fortement augmenté ces quatre dernières années. Elles sont passées de 1,7 milliard de dollars en 2919 à 5 milliards de dollars en 2021 puis à 7 milliards en 2022. Il est même attendu qu’elles atteignent 13 milliards de dollars, ce qui est un record historique ! Ce résultat a été obtenu grâce à une vision éclairée du Président qui a mené des réformes avec des objectifs clairs, précis et mesurables.
La salve de mesures adoptées visent à accélérer l’internationalisation des entreprises algériennes et pour attirer davantage d’investissements. Ce plan extraordinaire baptisé “Débloquer l’économie nationale” s’insère dans un projet de mesures plus ample destiné littéralement à “débloquer l’Algérie”. Le plan a prévu un paquet de mesures et un financement extraordinaire qui ira s’ajouter aux fonds déjà débloqués.
La croissance ne peut arriver que des entreprises, qui doivent être mises dans les conditions d’être plus compétitives, l’objectif étant d’intercepter la demande internationale en produits algériens, qui existe déjà, sans avoir besoin de la créer. L’Algérie est le pays avec le plus grand potentiel de croissance en Afrique.
Les mesures que le gouvernement a adoptées visent justement surtout à aider les PME, qui ont des produits excellents. Parmi les mesures, des financements sont consacrés pour couvrir les besoins des PME. Le gouvernement veut accélérer davantage l’industrialisation du pays avec une stratégie nationale conçue pour faciliter l’accès au foncier industriel, en intensifiant le financement de l’industrie verte et des startups, et réserver des commandes publiques aux très petites entreprises et aux micro-entreprises.
Cela permettra à nos entreprises d’être compétitives à l’image de ce qui se fait dans d’autres pays industrialisés.