Wassila. B
Le discours prononcé, lundi dernier, par le Président Abdelmadjid Tebboune devant les deux chambres du Parlement est historique. Le chef de l’État a déployé un bilan très positif de ses quatre ans au pouvoir. L’Algérie est devenue un pays à l’économie diversifiée, à la gestion moralisée et à la voix écoutée. Le discours devant le congrès au Palais des nations fera date dans l’histoire de l’Algérie depuis 1962. C’est la première fois qu’un président de la République s’adresse au Parlement depuis le défunt Houari Boumédiène en 1977. Ce sera désormais un rendez-vous annuel qui se fera régulièrement. Les 407 députés et 148 sénateurs lui ont demandé de briguer un second mandat pour poursuivre l’œuvre de l’Algérie nouvelle. Une Algérie nouvelle qui est en marche suivant une stratégie éclairée du Président Tebboune, axée sur la moralisation de la vie publique, des réformes institutionnelles, la relance de l’économie et la mise en place d’une politique sociale salutaire. Le travail a été sans relâche pour instituer une nouvelle République, à travers un processus de réformes basé sur 54 engagements du Président. Le chemin est encore long, mais le travail va se poursuivre. Dans le secteur économique, l’Algérie est en train de faire des pas géants dans l’industrie et l’exportation. Les exportations hors hydrocarbures ont atteint 7 milliards en 2022, alors qu’elles n’avaient jamais dépassé 1,8 milliard auparavant.
De gigantesques projets miniers structurants ont été lancés à Gara Djebilet et à Tébessa. L’Algérie a lancé un vaste chantier de réforme et de diversification de son économie, promulguant notamment une nouvelle loi sur l’investissement qui consacre la stabilité et la sécurité juridiques. Les services de l’État se sont aussi lancés dans le chantier de la numérisation. La Banque mondiale prévoit une croissance de 4,2 % pour l’Algérie en 2024 alors que la moyenne des pays européens se situe à 2,5 %.
Les programmes en faveur de ces zones déshéritées ont été exécutés à 80 %. Le Président Tebboune a aussi pris de grandes mesures sociales, ces quatre dernières années, en faveur des franges défavorisées. C’est le cas de l’abattement de l’IRG pour les bas salaires, le relèvement du SNMG et des salaires des fonctionnaires ou encore l’institution d’une allocation chômage qui bénéficie aujourd’hui à 2,1 millions de jeunes chômeurs algériens.
Aujourd’hui, l’Algérie se porte bien et ses réserves de change se situent à 70 milliards de dollars. L’État a pu récupérer l’équivalent de 30 milliards de dollars de l’argent détourné, tandis que des pays européens ont exprimé leur disposition à coopérer pour la restitution des fonds se trouvant sur leur sol.
Sur le plan international, tout en continuant à soutenir les causes palestinienne et sahraouie, l’Algérie nouvelle a obtenu une grande victoire diplomatique. Pas moins de 184 pays ont voté en faveur de l’accession de l’Algérie au Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non-permanent. Cette unanimité internationale fait honneur à l’Algérie, qui accomplit son rôle en faveur des pays africains et arabes et de tous les frères.