Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab a tenu, samedi soir, une rencontre avec les directeurs des chaînes de télévision nationales, consacrée à la nouvelle grille des programmes dédiés au mois de Ramadhan 2024, durant laquelle il a souligné l’impératif de respecter la spécificité du mois sacré et de présenter des programmes à la hauteur des attentes du téléspectateur algérien, indique un communiqué du ministère. M. Laagab a affirmé, à l’entame de la rencontre qui s’est déroulée en présence du président de l’Autorité de régulation de l’audio-visuel (ARAV), Mohamed Louber, que “cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la série de rencontres relatives à la grille des programmes dédiés au mois de Ramadhan, et fait suite aux multiples doléances exprimées, ces dernières années, par des téléspectateurs, des journalistes, des spécialistes et nombre de députés”. A cette occasion, le ministre de la Communication a donné des instructions à l’ensemble des responsables des chaînes de télévision à l’effet de respecter les spécificités du mois sacré et de présenter des programmes à la hauteur des attentes du téléspectateur algérien, tout en évitant les contenus véhiculant de la violence, notamment verbale, rappelant que la nouvelle loi sur l’Information avait fixé, notamment en son article 4, des conditions claires pour ce qui est du traitement médiatique des programmes. Le ministre a également insisté sur l’impératif respect des articles de la nouvelle loi sur l’activité audiovisuelle, désormais en vigueur, notamment ses articles 25 et 32, afin d’éviter toute pratique médiatique contraire à l’éthique de la profession, soulignant que tous les responsables des chaînes de télévision ont été associés à l’élaboration du cahier de charges, et qu’ils étaient tenus de s’y conformer et de respecter toutes ses clauses. M. Laagab a, également, exhorté les directeurs des chaînes de télévision à visionner tous les programmes devant être diffusés durant le mois de Ramadhan et à y associer des experts, notamment les analystes politiques, économiques, religieux et sportifs, aux plateaux et émissions diffusées, afin d’éviter tout dépassement qui pourrait être enregistré, et qui amènerait l’ARAV et le ministère de tutelle à prendre les mesures juridiques qui s’imposent dans ce cas de figure. Le ministre a, en outre, instruit à l’effet de mettre en avant les wilayas du Sud, soit en termes de production de reportages et de programmes sur la région et ses coutumes et traditions, ou s’agissant de portraits sur les personnalités du Sud et d’acquisition de programmes produits par les enfants de la région. Les responsables de ces chaînes ont, de leur côté, affirmé avoir apprécié cette rencontre, exprimant leur engagement à mettre en œuvre les dispositions des nouvelles lois en la matière, tout en soulevant une série de préoccupations liées au développement de l’activité audiovisuelle en Algérie, notamment le manque de publicité, ajoute la même source.