Wassila. B

Sur instruction du président Tebboune, l’Algérie a convoqué une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU, pour mercredi prochain, afin de exécuter la décision de la Cour internationale de justice (CIJ), concernant les mesures conservatoires imposées à l’occupation sioniste pour faire cesser le génocide contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza. Suite à ces instructions, la mission de l’Algérie à New York a entamé d’intenses consultations en vue de préparer la réunion du Conseil de sécurité concernant la décision de la CIJ. Une réunion restreinte a été tenue à la mission algérienne, en présence du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, ainsi que des représentants de la Palestine et de l’Afrique du Sud. A l’issue de cette réunion, le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a participé à une réunion d’urgence du Groupe arabe à New York, consacrée à l’examen des mesures pratiques nécessaires à prendre suite à la décision de la CIJ. Lors de cette réunion, l’ambassadeur Bendjama a informé ses homologues du Groupe arabe de l’intention de l’Algérie de convoquer, pour mercredi prochain, une réunion du Conseil de sécurité sur ce sujet. A cet égard, les ambassadeurs arabes ont exprimé leur appréciation des efforts incessants de l’Algérie pour défendre la cause palestinienne, notamment au sein du Conseil de sécurité, faisant part de leur plein soutien à la proposition de l’Algérie portant tenue de cette réunion. Il a, également, été décidé de soumettre un projet de résolution au Conseil de sécurité à la lumière des développements provenant de La Haye. Le diplomate algérien poursuit ses consultations avec de nombreux représentants d’Etats, en particulier ceux membres du Conseil de sécurité, afin d’assurer une préparation optimale de cette réunion qui constituera la première pierre d’une série de mesures ultérieures visant à mettre fin aux pratiques de l’occupant sioniste qui se croit, à tort, intouchable et inexpugnable. La Cour internationale de justice (CIJ) avait ordonné, vendredi, à l’occupant sioniste de prendre toutes les mesures en son pouvoir pour empêcher des actes de génocide contre les Palestiniens et améliorer la situation humanitaire dans la bande de Ghaza. L’Algérie considère que le prononcé de la Cour Internationale de Justice «annonce le début de la fin de l’ère de l’impunité». Le verdict de la CIJ témoigne de la justesse de l’initiative du président Tebboune, premier Chef d’Etat à appeler à une saisine massive des instances juridictionnelles internationales. L’Afrique du Sud espère que l’entité sioniste respectera l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies et prendra des mesures pour empêcher les actes de génocide, a déclaré le ministre sud-africain de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola. La Cour internationale de justice des Nations unies a statué que, conformément aux obligations qui lui incombent en vertu de la Convention sur le génocide contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza, l’entité sioniste « doit prendre toutes les mesures possibles pour empêcher tous les actes relevant de la Convention sur le génocide», a affirmé la présidente de la Cour, Joan Donoghue. La CIJ a également ordonné à l’entité sioniste de présenter un rapport sur les mesures prises dans un délai d’un mois. «L’arrêt de la Cour est contraignant», a ajouté la présidente. La Colombie, le Brésil, le Mexique et d’autres pays ont salué les dispositions ordonnées par la Cour internationale de Justice exigeant que l’entité sioniste empêche le génocide à Gaza. Cette décision est un signe de victoire du droit international sur la domination par la force. La CIJ a explicitement reconnu la violence globale extrême subie par les civils palestiniens, engageant la responsabilité de l’entité sioniste dans la cessation de ces violences.