Boualem. Belhadri
Des dizaines de kiosques et locaux commerciaux réalisés, depuis des lustres, dans le cadre des programmes communaux ou sectoriels de développement, demeurent fermés, saccagés ou encore transformés en dépotoirs. Des promoteurs publics et privés en ont réalisés notamment, au titre des programmes sociaux publics locatifs (LPL) et des programmes promotionnels. Ami Mankour, exprime son désarroi et dénonce ce laisser-aller caractéristique. Cela fait des années que ces kiosques et locaux commerciaux sont livrés aux saccages et transformés en dépotoirs. C’est une atteinte criarde au civisme, au cadre de vie des citoyens, à l’environnement et au bien être des habitants. Des jeunes ayant formulés des demandes auprès des responsables de la wilaya pour en exploiter un, mais en vain. “J’ai frappé à tous les portes dans le but de louer un kiosque ou un local mais ma requête est restée lettre morte”, déclare un jeune de 38 ans et père d’un enfant. “On est parti à l’APC d’Ain Temouchent, mais rien ne va. Le laxisme des uns, l’inconscience des autres et l’indifférence d’autres encore sont devenus une autre nature qui tue, s’autorisent à dire des observateurs. Selon des promoteurs qui ont réalisés ces espaces commerciaux au niveau des rez-de-chaussée des bâtiments inscrits dans le cadre des opérations planifiées, les opérateurs économiques s’entendent dire que le seul moyen qui arrange tout le monde est de céder ces kiosques et ces locaux aux enchères. Du côté des élus locaux, des promoteurs et des autorités, cette voie est la plus évidente. Mais il est à rappeler que des dizaines de locaux ont été saccagés, non pas uniquement au chef lieu de wilaya, mais à l’échelle de l’ensemble des communes et des centres secondaires. Prendre les mesures qui s’imposent, faire des propositions à l’effet de dégager des solutions solvables et valables pour tous et engager des prospections devant faire aboutir une situation claire du parc en souffrance sont les actions nécessaires à prendre sans tarder.