Linda Otsmane
Une dizaine d’employés de la commune d’Arzew ont contacté notre journal pour exposer leur problème qui est devenu récurent et ce, depuis pratiquement quelques mois après les prélèvements sur salaires dont ils font l’objet mensuellement à raison de 3 à 5 jours. Les contestataires qualifient ces mesures d’« injustifiés ». Aussi, colère et indignation étaient affichées hier, sur les visages des travailleurs de cette municipalité concernés par cette mesure répressive, particulièrement en cette période où tout le monde, notamment, les femmes s’apprêtent, selon l’accoutumée, à entamer les préparatifs du mois sacré du Ramadhan : « Nous sommes pris en otage et privés, arbitrairement, de nos droits, se plaint K.B., avant de poursuivre, cette mesure disciplinaire est devenue une sorte de règlement de compte à l’encontre de tout fonctionnaire que l’administration locale considère comme désobéissant surtout si ce dernier refuse d’exercer des tâches qu’il ne peut assumer, pour des convictions personnelles ». Selon l’un des concernés, les fonctionnaires ayant été détachés d’un service à un autre pour les mêmes raisons, ont également revendiqué leur droit à la prime du guichet, fixée à 3000 Da. Une prime qu’ils n’ont jamais perçue dans leurs missions respectives. «Détacher des fonctionnaires moins expérimentés dans des services spécifiques comme celui de la carte grise, pourrait les mettre dans des situations critiques et les exposer à des poursuites du fait qu’ils ignorent les lois régissant le traitement des dossiers. Nous dit-ton.
Une commune dans l’incapacité de former son personnel
« Bien que l’Etat ait accordé la possibilité de former 2 % du personnel des APC au niveau des centres de perfectionnement professionnel affiliés aux collectivités locales, notre commune est loin de répondre à cette exigence. Sachant que le niveau de certains travailleurs a besoin d’être grandement revalorisé vu la nature du poste occupé», dira notre interlocuteur, avant d’ajouter que cette commune se trouve dans l’incapacité de former son personnel dans des postes de responsabilités.. Contacté pour avoir plus d’amples explications à propos des déclarations recueillis auprès des employés, le Directeur de la Réglementation et de l’Administration Générale (DRAG), nous a orientés vers le premier responsable de l’APC. Ce dernier était malheureusement injoignable.