H.N

Des enquêtes approfondies se penchent actuellement sur des entreprises publiques à caractère commerciales et industrielles (EPIC). Ces enquêtes touchent en fait trois entreprises sensibles de part leurs statuts, et qui font l’objet d’enquêtes approfondies pour mauvaise gestion. Les investigations menées ces derniers temps par les pouvoirs publics ont révélé que l’une d’entre elles couvait plusieurs scandales liés entre autres à la mauvaise gestion et ce lors de précédents mandats électifs d’assemblées locales et dont six élus ont été entendus par la justice pour des affaires de dilapidation de deniers publics et malversation. Des affaires qui avaient à l’époque fait couler beaucoup d’encre sur la place publique locale. A présent, une entreprise à caractère commercial et industriel, est empêtrée dans de gros problèmes financiers au point ou elle n’arrive pas à assurer les salaires de 140 employés. Des salaires sensés pourtant être garantis.

De vieux dossiers refont surface et des enquêtes sur les surfacturations

Le cas de ces trois EPIC à Oran ne présage rien de bon à leurs responsables qui risquent gros, sachant que la réglementation et les lois en vigueur ne laissent aucun doute quant aux sanctions prévus pour les cas avérés de corruptions ou de dilapidation des deniers publics.
L’Etat algérien a institué toute une batterie de lois et de procédures afin de lutter contre toute forme de corruption.
Et il apparait évident que certaines parties en font fi. L’exemple des trois EPIC de la wilaya d’Oran en est un parfait exemple et pour lequel, il est fort à parier que leurs gestionnaires en subiront les conséquences.
Il peut s’agir, dirait certains, de vieux dossiers qui ne sont pas d’actualité. Certes de vieux dossiers, mais dépoussiérés aujourd’hui, par la force de la loi.
L’ouverture d’enquêtes et la mise au goût du jour de ces affaires, sont la preuve que l’Etat ne lésine jamais sur certains crimes économiques et pour lesquels il n’y a pas de prescription, si les actes venaient à être démontrés.
Dans le cas de figure de l’EPIC d’Oran, outre la mauvaise gestion, l’enquête a établi, des malversations, des surfacturations effectuées avec les mêmes personnes, et l’implication d’au moins six personnes dont des élus.
L’Epic en question fut déjà dissoute par le passé avant qu’elle ne reprenne du service après la levée d’un rapport au précédent wali Abdel Kader Djlaoui, en l’occurrence.
L’EPIC se trouvant dans une situation de faillite, n’a pas été en mesure de générer un revenu financier pour relancer son activité et renflouer ses caisses, laissant ses employés sans salaires, depuis des années.
L’EPIC, était souvent empêtrée dans d’incessants conflits avec l’administration (cadres de la daïra de Bir El Djir) et des élus de la commune. Des conflits sur des intérêts personnels concernant souvent des projets ou des postes convoités par des proches. De mal en pie, la situation a poussé les employés à lancer des protestations.

Une entreprise incapable de rémunérer ses 140 salariés et pour cause….

Le plus surprenant dans le cas de cette EPIC reste le fait que sa gestion a été faite d’une manière catastrophique, voire criminelle.
Des surfacturations astronomiques pour de simples équipements ont été ainsi établies par les investigations, outre les scandales de linge sale dont, les relents sont parvenus à qui de droit.
Il apparait évident aussi que les budgets qui devaient être alloués à la gestion ont été orienté vers les équipements faisant du coup apparaitre un manque à gagner, ou plutôt, un écart de près de cinq milliards de centimes. Toujours est-il, les enquêtes sont en cours, et détermineront sans nul doute le bon grain de l’ivraie.