Wassila. B

La cause palestinienne multiplie les victoires diplomatiques à travers toute la planète. L’entité sioniste est de plus en plus accusée de génocide contre les Palestiniens à Ghaza depuis le 7 octobre dernier. En Afrique, les plans machiavéliques du colonisateur sioniste et de son allié marocain tombent à l’eau irréversiblement. Après les pays musulmans, c’est désormais tout le Sud global qui accuse l’entité sioniste de génocide dans la bande de Ghaza où les bombardements barbares ont fait plus de 29.000 martyrs, dont plus de 12 000 enfants. Au sommet de l’Union africaine, auquel il est invité, le président brésilien Lula Da Silva a utilisé des mots très forts pour décrire ce qui se passe à Ghaza. «Ce n’est pas une guerre, c’est un génocide», a-t-il affirmé. «Ce n’est pas une guerre entre des soldats, mais une guerre entre une armée suréquipée et des femmes et des enfants», a accusé le président brésilien qui a comparé ce que font les sionistes en Palestine à ce qu’a fait Hitler lorsqu’il a « décidé de tuer les juifs ». De nombreux dirigeants de la planète ainsi que des observateurs n’hésitent plus à dénoncer le génocide sioniste et à faire le parallèle avec celui subi par les juifs pendant la seconde Guerre mondiale. Le 26 janvier, la Cour internationale de justice (CIJ), saisie par l’Afrique du Sud, a ordonné à l’entité sioniste de mettre en œuvre des mesures à même d’empêcher le génocide des Palestiniens de Ghaza. Une injonction complètement ignorée par l’entité sioniste. Outre les États, les sociétés civiles se mobilisent également partout dans le monde pour le peuple palestinien et agissent concrètement. En dépit du refus de l’entité sioniste d’entendre leurs appels à un cessez-le-feu ou à une trêve humanitaire, certains pays occidentaux n’envisagent pas de suspendre ou même de réduire leurs fournitures d’armes à l’armée sioniste. Les pays africains ont quasiment été unanimes à dénoncer les crimes sionistes. Le sommet des chefs d’État de l’Union africaine, qui s’est tenu ce dimanche 18 février à Addis-Abeba, a tourné au procès des sionistes à Ghaza. Lors des réunions préparatoires des ministres des Affaires étrangères, une délégation sioniste qui voulait assister aux travaux a été empêchée d’accéder à la salle et éconduite. Dans leur déclaration finale, les chefs d’État du continent ont exigé la levée du blocus contre la bande de Ghaza, condamnant les crimes contre la population de l’enclave et dénonçant les tentatives de sa déportation. Les dirigeants africains ont appelé à respecter l’application du verdict de la CIJ et réclamé l’ouverture d’une enquête internationale indépendante sur la violation du droit humanitaire, l’emploi d’armes interdites et les agressions contre les hôpitaux et les médias. L’entité sioniste comptait sur le Maroc pour lui ouvrir de nouvelles portes en Afrique et le royaume misait sur son nouvel allié sioniste pour obtenir de nouveaux soutiens, notamment en Occident, pour acter l’occupation illégale du Sahara occidental. Avec ce retournement de l’Afrique, les plans machiavéliques des sionistes et de leur sous-traitant marocain tombent à l’eau.