Wassila. B

Dans la perspective des élections présidentielles aux États-Unis prévues en novembre prochain, dans les primaires démocrates, Joe Biden doit faire face à la colère contre la guerre génocidaire menée par l’entité sioniste contre Ghaza L’impopulaire président fait face à son premier test électoral dans l’Etat crucial du Michigan, où, faute de réelle concurrence dans son camp, des électeurs démocrates appellent à voter blanc pour protester contre son soutien inconditionnel à l’entité sioniste. Le président «démocrate» a vu sa cote de popularité s’effondrer auprès de la communauté musulmane du Michigan en raison du soutien des États-Unis aux sionistes. L’État américain du Michigan vote lors d’une primaire présidentielle, qui devrait, côté républicain, adouber une fois de plus Donald Trump, mais où côté démocrate, Joe Biden se heurte à un vote protestataire pour son rôle dans le génocide à Ghaza. À mesure que le nombre de victimes palestiniennes augmente, il a vu son soutien s’éroder parmi les musulmans et les Américains d’origine arabe, un bloc qui lui avait été crucial en 2020 face à Donald Trump dans ce même État du Michigan. Des militants dans cette région clé du Midwest appellent à voter blanc en signe de protestation, visant à faire pression sur le président Biden pour qu’il revienne sur son soutien honteux à l’entité sioniste et qu’il appelle à un cessez-le-feu immédiat. Le président Biden finance les bombes qui tombent sur des proches de familles vivant dans le Michigan, des gens qui ont voté pour lui et qui se sentent complètement trahis. Les électeurs veulent délivrer un message puissant et sans équivoque selon lequel le financement et le soutien au génocide à Ghaza sont en contradiction avec les valeurs du Parti démocrate. Pour autant, les États-Unis continuent de livrer quantité d’armes à l’entité sioniste. Joe Biden a demandé au Congrès des milliards de dollars d’aide militaire supplémentaire pour l’entité sioniste et son gouvernement a opposé son veto au Conseil de sécurité de l’ONU à plusieurs résolutions initié par l’Algérie appelant au cessez-le-feu. Pendant ce temps, les membres du Conseil de sécurité (CS) ont approuvé, samedi soir, à l’unanimité un projet de déclaration à la presse proposé par l’Algérie après l’horrible massacre commis par l’armée d’occupation dans la ville de Ghaza contre des civils palestiniens qui attendaient l’aide humanitaire. Dans une déclaration à la presse sur le récent massacre dans la ville de Ghaza, publiée samedi soir, les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur profonde préoccupation face aux informations faisant état de plus de 100 morts et de centaines de blessés. Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté l’entité sioniste à maintenir ouverts les postes frontaliers pour permettre à l’aide humanitaire d’entrer à Ghaza, à faciliter l’ouverture de points de passage supplémentaires pour répondre aux besoins humanitaires à grande échelle et à soutenir l’acheminement rapide et sûr des articles de secours à la population dans toute la bande de Ghaza.