Linda Otsmane
Quelques 100 académiciens et chercheurs en didactique des langues dans son aspect lié à l’enseignement et l’évolution de la Francophonie dans le monde ont représenté leurs universités respectives et ont pris part depuis hier à un colloque international, tenu à l’auditorium de la Faculté des Langues étrangères de l’université Oran 2 Mohamed Ben Ahmed. Organisées par le laboratoire de recherche LOAPL, ces journées thématiques présentées en mode hybride en présentiel et à distance, ont été lancées par le recteur de la Faculté des langues, le Pr. Chaalal Ahmed ainsi que par Mme. Hamidou Nabila, la doyenne, la directrice du laboratoire LOAPL, Pr. Harig Ben Mostefa Fatima Zohra, le chef du département de Français Chaib Samir ainsi que les deux spécialistes en didactique de langues et sciences du langage, les Dr. Kies Hafida et Maghraoui Imene, respectivement présidente et co-présidente du colloque. Initié sous le thème : « Sciences du langage et didactiques des langues étrangères ; relation privilégiée à l’ère du XXI eme siècle», ce colloque international ambitionne de mettre la lumière sur l’apport des sciences du langage et de la cognition dans la recherche sur le traitement des discours et des textes à l’ère de la société numérique et de la mondialisation. Devant une assistance formée essentiellement des intervenants algériens et étrangers venus des universités de France, de Suisse, du Portugal, de Russie, de Chypre et d’Inde, le recteur a prononcé une allocution d’ouverture. Au cours de la première journée du colloque, deux séances plénières ont été animées par Jean Michel Adon, Catherine Barbrat, Orrechioni des universités de Suisse et Lion, en plus de la participation notable du Pr. de l’université d’Oran. L’innovation pour ce colloque réside dans l’implication des étudiants en Master dans le programme d’atelier pour prendre part en tant qu’intervenants. Selon Mme. Maghraoui, enseignante HDR (habilité à diriger les travaux de recherche), l’idée de la conception de ce projet scientifique dit «jeunes chercheurs promoteurs » a été soumise au Conseil du colloque pour approbation. Son but est d’encourager les talents émergents de jeunes étudiants aspirant à faire carrière dans le domaine de la recherche scientifique et de l’enseignement supérieur. Composé de quatre étudiantes – trois en Master Français et une autre en Master espagnol – ce programme académique d’intégration graduelle des étudiants dans les manifestations scientifiques, permettra de préparer les futures générations à la gouvernance de par le lancement des projets parallèles. Ainsi, cette expérience, première du genre, sera une opportunité aux jeunes participants de profiter des observations faites par les spécialités quant aux axes liés à la problématique », dira notre interlocutrice. Notons que plusieurs structures sont mobilisées pour accueillir les plénières dont la bibliothèque, l’amphi et la salle de soutenances. Les intervenants ont axés leurs communications sur les dispositifs numériques et l’enseignement de la didactique interculturelle en classe de langue, la participation du numérique dans les situations de crise, l’analyse du discours numérique et la gestion du plurilinguisme en Algérie et enfin les pratiques plurilingues dans les réseaux sociaux. Pour sessions ateliers/ des conférences sur Google Meet ont été programmées sur les compétences de l’enseignant en classe de langue ainsi que sur l’impact des moyens technologiques sur l’enseignement/apprentissage de l’Infirme Moteur Cérébral (IMC) en classe de FLE (Français langue étrangère) et enfin l’analyse du discours publicitaire à l’ère du numérique spécifiant les approches à adopter dans un contexte multidimensionnel national.