Djamila.M
Sous le thème « La femme et le projet d’entreprises émergentes, paris et défis » que l’Unité de recherche en sciences humaines pour les études philosophiques, sociales et humaines de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Oran 2 a débattu du sujet des femmes entrepreneures, lors de la conférence nationale tenue à l’occasion de la Journée internationale de la femme, coïncidant avec le 8 mars de chaque année. Lors de son intervention, le Dr. Bouarfa Abdelkader, Chef de l’Unité, a souligné la nécessité pour les femmes d’intégrer le monde de l’entrepreneuriat, appelant à ce titre les étudiantes à s’imprégner de l’esprit entrepreneuriale, à se concentrer sur ce domaine pour s’affirmer et s’imposer comme leadership et ce, en créant leurs propres entreprises émergentes, fondées sur l’esprit de créativité, d’innovation et du renouveau. Dans le même sillage, le conférencier a mis l’accent sur les efforts entrepris récemment par les pouvoirs publics en faveur de la création de start-up, notamment en ce qui concerne l’entrepreneuriat féminin, en vue de renforcer son rôle économique dans le monde des affaires. Pour le Dr Bouarfa, la femme algérienne est parvenue à s’affirmer en créant sa propre entreprise, à la développer et à l’entretenir tout au long de son parcours entrepreneurial. « La femme entrepreneure a su ainsi dépasser le stade de la quête d’un simple emploi et ce, en réussissant à créer elle-même des opportunités d’emploi et de richesses, prouvant aussi sa capacité à contribuer d’une manière significative au développement économique, à l’heure de l’ouverture de la finance et du libre échange du commerce international ». Lors de cette conférence, trois femmes entrepreneures sont venues apporter leurs témoignages, en tant que modèles de femmes d’affaires oranaises. Des femmes également ayant réussi à faire leurs preuves en transcendant les concepts traditionnels et les idées reçues. Ce qui traduit en réalité, une prise de conscience de la gent féminine sur la nécessité d’investir et de créer des micro-entreprises innovantes ainsi qu’établir des relations avec les partenaires sociaux. Des efforts aussi valorisés par les plus hautes autorités de l’Etat visant à renforcer l’esprit entrepreneurial et à promouvoir la qualification scientifique et ce grâce au soutien des entreprises émergentes et des micro-entreprises. Notons enfin que cet événement scientifique a été organisé jeudi à la Bibliothèque des sciences sociales de l’Université d’Oran 2, avec la collaboration de la Société algérienne des études philosophiques (section d’Oran), et le laboratoire de recherche et des moyens d’investigation, et techniques de traitement des troubles comportementaux.