Linda Otsmane
Environ 244 projets totalisant un nombre de 280 étudiants ont été recensés lors de l’opération relative à la finalisation des inscriptions au dispositif de l’arrêté 1275 portant «diplôme-startup, diplôme-projet innovant», selon les statistiques communiquées par l’Université des Sciences et de la Technologie d’Oran Mohamed Boudiaf. Selon ces données, les porteurs de projets ont été auditionnés par groupe de 25 par la commission scientifique au cours de la semaine écoulée. Ces auditions ont permis d’identifier le potentiel de chaque projet portant sur quatre catégories à savoir : projet innovant, startup, Brevet et petite entreprise. Cette expertise permettra de planifier des accompagnements ciblés pour chaque catégorie identifiée et d’adapter les ateliers de formation pour chaque catégorie. Notons qu’au mois d’avril prochain, des challenges sous forme de concours seront organisés pour motiver les porteurs de projet à améliorer leurs qualifications et les accompagner pour la réalisation des leur premier projet-prototype vu que cette condition est obligatoire pour la labellisation. Le lancement des inscriptions pour les Labels et Brevet est prévu pour le mois de mai prochain, indique t- on. Notons qu’un grand espace a été aménagé au sein du campus universitaire pour la création de startup. Les interfaces mises à la disposition de porteurs de projets sont reparties en quatre installations déjà opérationnelles afin de protéger les idées d’intervention et assister les jeunes pour créer leurs brevets. Il s’agit de l’incubateur, le CDE (Centre de développement de l’Entreprenariat), le bleu (Bureau de liaison Université- entreprise) et le CATI (Centre d’appui de l’innovation), rappelle-t- on. A cet effet, un nouveau support dit « BSN » (Bureau de la stratégie numérique) a été lancé pour la numérisation du secteur. Cette interface permet de créer un environnement de travail au profit des étudiants où ils puissent développer leurs idées et avoir un accompagnement par les professeurs encadreurs. La mise en place progressive de la « MIA » (Maison de l’Intelligence), un organisme présidé par un professeur informaticien et représentant conjointement deux facultés par deux facultés à savoir Mathématique informatique et celle de la Génie électronique. Selon le chargé de communication de l’USTO, Boudia Mâamar, «l’idée d’une startup pourrait être multidisciplinaire. Les étudiants porteurs de projets se sont inscrits sur la plate-forme numérique dédiée aux projets startup pour l’année universitaire courante».