Wassila. B
Le président Tebboune a salué, lors de la dernière réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée, avant-hier, la performance honorable de la Mission diplomatique algérienne et à sa tête le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations-Unies, l’ambassadeur Amar Bendjama. L’Algérie a toujours été fortement déterminée à faire entendre la voix de la Palestine au Conseil de Sécurité de l’ONU. Sur instructions du Président Tebboune, l’Algérie ne cesse de réitérer sa détermination inépuisable à poursuivre ses démarches au sein du Conseil de sécurité des Nations unies, pour le pousser à assumer entièrement ses responsabilités et à appeler à un cessez-le-feu à Ghaza où les massacres sionistes contre le peuple palestinien désarmé se poursuivent dans l’impunité la plus totale.
Dès l’entame de son mandat, en janvier 2024, en tant que membre non-permanent du Conseil de sécurité, l’Algérie, sur instructions du président Tebboune, a intensifié ses efforts pour faire entendre haut et fort la voix du peuple palestinien au sein du Conseil de sécurité de l’ONU en convoquant des réunions d’urgence consacrées à cette cause juste. Toutefois, les efforts d’Alger se heurtent à l’incapacité du Conseil de sécurité à s’élever à la hauteur des appels et aspirations des peuples surtout après son énième échec à appeler à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Ghaza, suite au veto opposé par les Etats-Unis lors du vote sur un projet de résolution présenté par l’Algérie dans ce sens.
Dénonçant cet échec, l’Algérie, par la voix de son représentant permanent auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a réaffirmé qu’elle «ne s’arrêtera pas jusqu’à ce que le Conseil de sécurité assume pleinement ses responsabilités et appelle à un cessez-le-feu».
«L’Algérie reviendra au nom de la Nation arabo-musulmane et des hommes libres de par le monde, et avec nous, les âmes des milliers d’innocents assassinés par l’occupant sioniste dans l’impunité la plus totale, pour frapper aux portes du Conseil et exiger l’arrêt du bain de sang en Palestine», avait réagi M. Bendjama dans son intervention après le vote. Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies, Amar Bendjama, a affirmé que le projet de résolution américain, rejeté vendredi dernier par le Conseil de sécurité, concernant l’agression israélienne contre Ghaza, « n’était pas à la hauteur des attentes du groupe arabe ». Le diplomate algérien a affirmé qu’il « n’était pas un message de paix clair, alors qu’il permet l’assassinat de plus de civils palestiniens et ne fournit pas les garanties nécessaires pour empêcher une nouvelle escalade de la violence », soulignant que « ce projet équivaut à un permis de poursuivre l’effusion de sang ». L’ambassadeur Amar Bendjama, a aussi clamé haut et fort, la semaine dernière, le devoir de mener «des enquêtes approfondies» sur les violences sexuelles commises par les forces d’occupation dans les territoires palestiniens.