Meriem B

Le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a clarifié, avant-hier, la situation du journaliste algérien Farid Alilat, empêché d’entrer sur le territoire national. Selon le ministre, cette décision ne s’explique pas par la nationalité algérienne du journaliste, mais par ses activités au sein du magazine « Jeune Afrique ». Lors d’une visite de travail à Oran, M. Laagab a répondu aux questions des journalistes sur cette affaire qui a suscité la controverse. Il a affirmé que « l’Algérie accueille tous ses citoyens mais refuse de traiter avec des médias adoptant des positions hostiles envers le pays ». Le ministre a pointé du doigt la ligne éditoriale de « Jeune Afrique », qualifiée de « non amicale » envers l’Algérie. Il a évoqué la publication d’articles contenant des informations « erronées et trompeuses » sur le pays. M. Laagab a souligné la difficulté de dissocier l’individu de son activité professionnelle. Il a jugé inacceptable qu’un journaliste « exploite sa nationalité algérienne pour mener des activités journalistiques contraires aux intérêts du pays ». Le ministre a toutefois tenu à préciser que les portes de l’Algérie restent ouvertes aux médias étrangers qui souhaitent y établir des correspondants ou ouvrir des bureaux, en respectant le cadre juridique algérien et les principes de respect mutuel. En Rappelant la période de la crise sanitaire due à la pandémie du Coronavirus, où l’Algérie avait déployé tous les moyens nécessaires pour le rapatriement de ses ressortissants à travers le monde entier malgré la situation extrêmement difficile et qui a rapatrier mêmes des ressortissants de pays voisins et frères, le ministre a souligné que « des pouvoirs publics comme ça n’abandonne jamais leurs enfants ».