K.Ilyes

C’est décidé, les autorités de la wilaya d’Oran sont déterminées à en finir une bonne fois pour toute avec les derniers îlots d’habitats précaires, situés à Ras El Aïn précisément au lieu dit « «terrain Garbot » où, pas moins de 800 familles s’apprêtent à être relogées dimanche matin vers leurs nouveau logements situés à Oued Tlélat.
Selon nos sources, une réunion sera tenue aujourd’hui au niveau de la daïra d’Oran afin de régler les derniers préparatifs, notamment après le dernier ajout de 16 familles aux termes d’un dernier recensement ayant touché les foyers de la région. Rappelons que l’opération de relogement, prévue le 27ème Ramadhan avant qu’il ne soit décidé de sa reprise, demain dimanche et ce, dès 7 heures du matin.
Avec le relogement de ces 800 familles, après les 1.400 autres du terrain « Le Bon » et celles de Chabat Si Ali et «Terrain Guillemet», l’opération se poursuivra pour toucher le bidonville appelé « Miranda ». Toujours selon nos sources, cette opération, inscrite dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, ne se limitera pas au quartier des planteurs seulement et se poursuivra jusqu’au 4 juillet, la veille de la fête de l’indépendance, pour toucher d’autres bidonvilles situés dans la commune d’Oran ainsi qu’à Es-Sénia. Les familles ciblées par le dernier recensement, effectué au mois de septembre dernier, sont celles localisées au lieu-dit « Sbika ».
Ces dernières, dont le relogement a été reporté en raison d’un mouvement partiel ayant touché le chef de daïra, occupaient les lieux depuis les années quatre vingt dix. Une grande majorité d’entre-elles avait fui ses terres en raison des conditions sécuritaires de l’époque.
Depuis, elles vivent dans des conditions de vie, pour le moins que l’on puisse dire, déplorables. Signalons enfin que l’opération de relogement touchera aussi une partie des familles installées à Ain El Beïda ainsi que celles localisées au lieu dit « la route du gaz » à Sidi El Bachir, dans la commune de Bir El Djir, dont le relogement a été reporté pour certaines considérations organisationnelles.
Il reprendra ultérieurement pour toucher d’autres familles au niveau de huit communes d’Oran, parmi lesquelles une soixantaine de domiciles ayant été classés comme périlleux.