Wassila. B

Les hubs d’innovation sont en plein essor en Algérie. Les hubs d’innovation sont des espaces qui favorisent la créativité et les maillages et qui permettent l’inventivité, le développement de partenariats et la performance économique. Le président Tebboune qui ne cesse de réaffirmer que «l’innovation est une priorité nationale», a instruit le gouvernement d’affiner la stratégie liée à l’économie de la connaissance afin de créer des emplois. De plus en plus d’entrepreneurs issus des quatre coins du pays proposent des solutions innovantes. C’est le cas de Leancubator qui est un hub d’innovation et un incubateur algérien spécialisé qui soutient les projets durables et innovants dans divers secteurs tels que l’économie bleue, l’économie verte, la foodtech et la fintech. Fondé par Abdelfettah Herizi, Hichem Hadded et Nesrine Ziad, il propose des programmes d’accélération pour les start-up, les PME et les porteurs de projets qui proposent des solutions aux défis sociaux et environnementaux. Leancubator cherche à optimiser l’écosystème entrepreneurial algérien, via diverses actions et activités. L’incubateur organise notamment des programmes de croissance et des challenges pour start-up. Il offre aux start-ups un accompagnement privé en fonction des besoins de leur projet innovant à travers des séances de coaching, un accès à un large panel d’investisseurs et à des ressources logistiques telles que des locaux, des salles de réunion et du matériel informatique. Autre réussite: Assista Soins qui est une solution d’e-santé développée par une start-up algérienne, et qui aide les patients à requérir et bénéficier de soins sanitaires professionnels via le numérique. Basée à Constantine, la jeune pousse a été fondée par Nacereddine Haddad. Assista Soins se présente comme une application mobile accessible sur Android. Assista Soins a signé des partenariats avec plus de 185 partenaires pour mettre en place son réseau de santé. L’université est aussi appelée à jouer un rôle clé afin de stimuler l’esprit d’entreprise: c’est l’une des compétences de base que les étudiants sont censés apprendre, selon la nouvelle stratégie du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une culture entrepreneuriale s’est développée ces quatre dernières années dans les universités et les grandes écoles. Un savoir-être entrepreunarial encouragé par les responsables politiques et économiques, à l’heure des “startup nation”. Une culture qui séduit une génération d’étudiants, biberonnée au mythe du self-made-man du numérique, façon Mark Zuckerberg. Une “entreprenarialisation” de l’éducation supérieure qui interroge aussi l’ADN “académique” de l’université et ses liens avec le monde professionnel. Intégrer les universités dans le développement local et national est l’une des priorités