Meriem B

L’Établissement hospitalo-universitaire « 1er novembre 1954 » d’Oran a abrité, hier, les deuxièmes Rencontres du service de médecine physique et de réadaptation. Cet événement, organisé en collaboration avec le service d’Épidémiologie et de médecine préventive (SEMEP) et la Faculté de Médecine d’Oran, a réuni plus de 300 participants, dont des spécialistes, médecins, professeurs et paramédicaux venus de plusieurs wilayas du pays. Placée sous le thème « La douleur en médecine physique et de réadaptation », cette rencontre a permis d’aborder divers aspects de la douleur, notamment la douleur neuropathique, la douleur et la spasticité, la douleur et les pathologies pelvi-périnéales, la douleur rhumatismale, la douleur ostéoarticulaire, la douleur et l’amputation, la douleur néoplasique, la douleur et les brûlures, la douleur et les pathologies infantiles en MPR, et la douleur et la dépression. Les débats ont souligné l’importance d’une prise en charge globale des patients souffrant de douleurs et la nécessité d’une collaboration pluridisciplinaire entre les différents professionnels de santé. Les participants ont également évoqué la mise en place de protocoles de traitement adaptés à chaque type de douleur. L’événement a été marqué par la présence de nombreux intervenants venus de diverses wilayas, tels que Sidi Bel Abbès, Blida et Alger. Des experts ont également partagé leurs connaissances et expériences. L’Association algérienne de médecine physique et de réadaptation, présidée par le professeur Boukara Zohir, a également joué un rôle actif dans la réussite de ce rendez-vous. Ces deuxièmes Rencontres du Service de médecine physique et de réadaptation à l’EHU Oran constituent une étape importante dans la lutte contre la douleur et l’amélioration de la prise en charge des patients. Elles ont permis de renforcer les réseaux de coopération entre les professionnels de santé et de promouvoir des soins complets et adaptés aux besoins des patients. Les échanges et les réflexions issus de ces rencontres contribueront sans aucun doute à l’amélioration de la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs chroniques. L’événement se poursuit aujourd’hui, dimanche, avec d’autres sessions de formation et de collaboration.