Wassila. B

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’attend à ce que plus d’un million de personnes dans la bande de Ghaza soient confrontées à la famine et à la mort d’ici la mi-juillet. Cela ressort d’un communiqué sur son rapport d’alerte précoce pour la période comprise entre juin et octobre 2024 concernant les endroits où se déroule la crise de la faim et où l’insécurité alimentaire aiguë devrait s’aggraver. Le rapport de la FAO indique que l’insécurité alimentaire aiguë va encore s’aggraver dans 18 endroits touchés par des crises alimentaires. Il a souligné la nécessité de fournir une aide urgente pour prévenir la faim, notamment à Ghaza et au Soudan. Les données présentées dans le rapport montrent que 100% des 2,2 millions d’habitants de la bande de Ghaza se trouvent au troisième niveau ou plus, ce qui est connu sous le nom de « crise » dans la Classification intérimaire intégrée de la sécurité alimentaire des Nations Unies. Dans la déclaration relative au rapport, l’organisation a noté que l’agression en cours en Palestine » devrait exacerber la faim aiguë, qui atteint actuellement un niveau catastrophique, avec famine et décès, ainsi que le déplacement de l’ensemble de la population de Ghaza ».
Le communiqué ajoute : « Plus d’un million de personnes (près de la moitié de la population de Ghaza) pourraient être confrontées à la famine et à la mort d’ici la mi-juillet ». Le communiqué cite le directeur général de l’organisation, Zhu Dongyu, qui a déclaré que « les prédictions effrayantes sur lesquelles se concentre le rapport devraient servir d’avertissement à nous tous. Agir avant les crises peut sauver des vies ».
Par ailleurs, le Centre palestinien pour la défense des libertés et des droits civiles “Hurriyat” a alerté, hier, que le camp de Sde Timan de l’armée sioniste d’occupation est témoin de programmes de torture brutaux et systématiques utilisant toutes les méthodes de torture, de l’électricité, des chiens, des passages de tabac et les menottes, de manière permanente et continue. Dans un communiqué de presse publié, hier, le centre a mis en lumière que des détenus sont transférés, après les phases de torture et de humiliation, au camp militaire d’Anatot, près de la localité d’Anata, ou à la prison d’Ofer, ou ils sont torturés quotidiennement sans arrêt. L’un des détenus, qui a passé 21 jours dans le camp de Sde Teman, a déclaré que les détenus du camp étaient âgés de 18 à 70 ans et qu’ils étaient obligés de s’asseoir à genoux à l’intérieur de la caserne, les jambes et les mains menottés, toute la journée. Ils sont obligés de s’asseoir dans une position en rangées régulières, chaque détenu côte à côte. Cela continue de six heures du matin après le comptage de détenus jusqu’à une heure du matin où ils sont autorisés à dormir sur un morceau de cuir de deux centimètres d’épaisseur, sans desserrer les chaînes.