H.Nassira
Les premiers cas de blessures et de brûlures ont commencé à affluer vers les hôpitaux publics d’Oran dès les premières heures de l’Aïd, avant de s’aggraver après les heures des repas, lors de la découpe des carcasses et les soirées de barbecues. C’est ainsi que pas moins de 250 cas d’accidents ont été enregistrés par l’EHU 1er novembre 54, dont 101 au premier jour de l’Aïd El Adha. 30 cas de brûlures légères ont été admis à l’hôpital des brûlés d’Oran, après avoir été transférés des urgences médicales. Ces derniers quitteront l’établissement aussitôt rétablis. La mauvaise utilisation des dispositifs de cuisson « Madjmar» est à l’origine de la majorité des cas de brûlures, le plus souvent lors de la projection de braises, l’emploi d’alcool à brûler ou d’un liquide inflammable a été à l’origine des cas d’incendie.
15 cas d’intoxication alimentaire enregistrés à l’EHU d’Oran
Pour sa part, le personnel médical de l’EHU 1er novembre 54, mobilisé pour assurer la permanence durant l’Aïd, a enregistré 30 cas critiques de diverses causes et dont la prise en charge a été immédiate. Il a également été enregistré des cas de consommation excessive de viande chez les patients souffrants de maladies chroniques ainsi que des cas d’intoxication alimentaire qui, selon les statistiques, ont atteint 15 cas, le deuxième jour de l’Aïd. Aux urgences médicales du CHU « Dr Benzerdjeb », la situation n’a pas été différente. Le nombre de cas reçus a dépassé les prévisions. Il s’agit notamment de cas de la mauvaise manipulation des ustensiles de découpe, de surconsommation de viande, d’intoxication alimentaire et de brûlures dues aux projections d’alcool enflammées. Les médecins, pour leur part, recommandent la prudence et le respect des consignes de préventions telles que d’éviter la consommation excessive de la viande et les boissons gazeuses.