Wassila. B

Plusieurs partis politiques ont appelé le président Tebboune à être candidat lors de l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. Le mouvement El Bina de Abdelkader Bengrina a été le premier à le faire. Le week-end dernier, le FLN a, à l’issue d’une session de son comité central, appelé Abdelmadjid Tebboune à « poursuivre le processus de réformes et de développement ». Le RND, le parti El Karama et le Front pour le militantisme national (FMN), n’ont pas tardé à emboîter le pas. Le conseil national du RND, réuni ce samedi 22 juin à Alger en session extraordinaire, a appelé le président Tebboune à se représenter, invoquant presque le même motif que le FLN. « La conjoncture actuelle a besoin d’un homme consensuel aux élections présidentielles. L’homme du consensus doit garantir la poursuite des réformes et la préservation des acquis sociaux », a indiqué le secrétaire général du Parti, Mustapha Yahi, dans son intervention. Le chef du RND a expliqué que son parti partage « l‘orientation sociale de la politique du président de la République qui vise à protéger les franges précaires de la société et garantir une vie digne au citoyen en préservant son pouvoir d’achat ». Tout comme il partage l’orientation du chef de l’État pour « l’édification d’une économie nationale créatrice de richesse, loin de la dépendance aux hydrocarbures », a indiqué Yahi. Dans la même journée, un autre parti a rejoint sans surprise ceux qui appellent le président sortant à se représenter. Il s’agit du Front Al Moustakbal, dirigé par Fateh Boutbig. C’est aussi à l’issue d’une session de son conseil national tenue ce samedi que le parti a invité Abdelmadjid Tebboune à « poursuivre la mise en œuvre de son programme de réformes en se présentant pour un nouveau mandat, loin de tous tiraillements politiques ». Un autre parti a opté samedi dernier pour la même démarche. Le parti Sawt Al Châab (voix du peuple) a appelé, à l’issue d’une session extraordinaire de son conseil national, Abdelmadjid Tebboune à briguer un deuxième mandat à la magistrature suprême, l’assurant de son « soutien » et de son « accompagnement » pour « le parachèvement de son programme ambitieux et prometteur ». Le président de Sawt Chaâb, Lamine Osmani, a indiqué que la décision de son parti a été prise par « conviction » et non par « peur » ou « hypocrisie ». Ces appels sont intervenus au lendemain de la naissance de la « coalition des partis de la majorité pour l’Algérie » (CPMA) qui regroupe le FLN, le RND, le mouvement El Bina et le Front El Mostaqbel. Cette nouvelle alliance présidentielle a décidé de mettre sur pied une commission chargée d’évaluer le bilan de la période passée et de préparer une conférence nationale. Les partis approuvent le bilan du président Téboune tant sur le plan socio-économique que diplomatique. La participation du chef de l’État au dernier Sommet du G7 montre que l’Algérie compte sur la scène internationale. Le poids de l’Algérie et de l’Afrique a considérablement augmenté au sein des institutions multilatérales internationales.