Wassila. B

Le Mouvement dynamique des Algériens de France (MOUDAF) a annoncé son soutien à la candidature du président Tebboune, pour un second mandat, mettant ainsi en avant son bilan positif sur les plans socio-économique, politique et diplomatique. Cette décision est motivée par « les nombreuses mesures administratives, consulaires et sociales, ordonnées par le Président en faveur des Algériens vivant à l’étranger », souligne le MOUDAF. Ce mouvement compte se placer, de manière dynamique, à l’avant-garde de la campagne électorale en France, tout comme il a mené des opérations de sensibilisation dans de nombreuses villes de France pour s’inscrire sur les listes électorales et voter massivement. Ainsi le front des soutiens au président Tebboune s’élargit. Après le soutien de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), c’est au tour de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA), d’annoncer son soutien à la candidature du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour un second mandat à l’élection présidentielle prévue le 7 septembre prochain. Du côté des partis politiques, le mouvement El Bina, le FLN, le RND, El Karama, le FMN, Front Al Moustakbal, Sawt Al Châab et le Front de l’Algérie nouvelle ont tous affiché leur soutien à la candidature du président Tebboune. « Je réitère mes remerciements à tous les partis, organisations et instances qui ont apporté leur soutien à ma candidature, ainsi qu’à l’ensemble des citoyennes et des citoyens qui ont pris la peine de se déplacer dans les communes pour signer les formulaires de souscription », a déclaré à la presse M. Abdelmadjid Tebboune après avoir déposé son dossier, souhaitant que sa “candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre soit acceptée par l’ANIE”.

Plusieurs candidats à la candidature en lice

Plusieurs prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre prochain ont déposé, jeudi, leurs dossiers de déclaration de candidature au niveau du siège de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) au Palais des nations (Alger). Il s’agit des prétendants à la candidature M. Abdelmadjid Tebboune, M. Abdelaali Hassani Cherif (Mouvement de la société pour la paix-MSP), M. Youcef Aouchiche (Front des forces socialistes-FFS), M. Tarek Zeghdoud (parti du Rassemblement algérien-RA), M. Chaabi Salem et M. El Abadi Belabbas. Conformément à la loi organique relative au régime électoral, le candidat doit présenter soit une liste comportant, au moins, six cent (600) signatures individuelles de membres élus d’Assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers vingt-neuf (29) wilayas, soit une liste comportant cinquante mille (50.000) signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale. Ces signatures doivent être recueillies à travers, au moins, vingt-neuf (29) wilayas. Le nombre minimal des signatures exigées pour chacune des wilayas ne saurait être inférieur à mille deux cents (1.200). L’Autorité indépendante statue sur la validité des candidatures à la Présidence de la République par décision dûment motivée, dans un délai maximum de sept jours, à compter de la date de dépôt de la déclaration de candidature. L’ANIE transmet à la Cour constitutionnelle ses décisions relatives aux candidatures accompagnées des dossiers des candidats dans un délai n’excédant pas les vingt-quatre (24) heures, à compter de la date de l’annonce de ses décisions. La décision de l’Autorité indépendante est immédiatement notifiée à l’intéressé. La Cour constitutionnelle valide, par décision, la liste définitive des candidats à l’élection du président de la République, y compris les recours, dans un délai maximum, de 7 jours, à partir de la date de transmission de la dernière décision de l’Autorité indépendante. Une fois leurs dossiers de candidature validés, les candidats commencent à présenter leurs programmes électoraux au cours de la campagne électorale, qui est déclarée ouverte 23 jours avant la date du scrutin et s’achève trois jours avant la date du scrutin.