Wassila. B
L’Algérie vient de réitérer sa détermination à agir, en sa qualité de membre non-permanent au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, pour défendre les intérêts du continent africain, faire entendre sa voix et mobiliser l’appui aux efforts conjoints des pays membres dans l’objectif de permettre au continent de jouer pleinement son rôle dans la préservation de la paix et de la sécurité en Afrique conformément aux dispositions de la charte onusienne. C’est ce qu’a affirmé le président Tebboune dans une allocution adressée aux participants à la 6e Réunion semestrielle qui a regroupé à Accra (Ghana), l’Union africaine (UA), les Communautés économiques régionales (CER) et les Mécanismes régionaux, lue en son nom par le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui. L’Algérie a réaffirmé son engagement d’œuvrer à poursuivre le travail dans le cadre du processus de réforme du Conseil de sécurité, à réparer l’injustice historique imposée à l’Afrique et à veiller à ce que le Conseil dispose de davantage de légitimité et répondre avec efficacité aux défis croissants relatifs à la paix et à la sécurité. L’Algérie avait, déjà, souligné, à maintes reprises, son engagement à contribuer aux efforts de renforcement et de promotion d’une position africaine unifiée, concernant la question de réforme du Conseil de Sécurité, notamment en sa qualité de membre non permanent de cet organe onusien est utilisé, et ce, selon une approche globale et intégrée ayant pour objectif de réparer l’injustice historique imposée au continent Le combat de l’Algérie visant à donner une plus grande représentation aux pays en développement a abouti, en septembre dernier, lorsque l’Union africaine (UA) a officiellement rejoint le G20 en tant que membre permanent. Jusqu’à cette adhésion historique, seule l’Afrique du Sud émergeait au G20. L’Algérie qui a largement applaudi cette intégration, plaide à présent que la voix de l’Afrique doit être entendue au G20. L’adhésion de l’Afrique au G20 se veut une réparation de l’injustice historique et de la longue marginalisation du continent dans les différentes institutions de gouvernance mondiale. En intégrant le G20, l’Union africaine espère peser davantage sur l’agenda international. Les pays du continent cherchent à mieux faire entendre leur voix sur les sujets cruciaux qui les préoccupent. L’Afrique doit obtenir une représentation réelle au sein des organisations internationales. Les pays en développement insistent constamment pour que leur voix et leur influence soient renforcées dans le système de gouvernance mondiale, une aspiration qui découle du fait que les pays du Sud global, composés de marchés émergents, ont subi une négligence et une marginalisation prolongées, entraînant le mépris de leurs intérêts. L’entrée de l’UA au G20, illustre l’influence croissante du continent sur l’échiquier mondial et offre une opportunité aux pays africains de peser enfin sur les décisions internationales. La voix du continent comptera davantage dans les décisions concernant la finance mondiale et le commerce international.