Wassila. B
Plus de 1,2 million d’hectares de terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat seront mis en valeur dans le cadre de la concession. Cette annonce faite par le Directeur général de l’Office national des terres agricoles (ONTA), Mohamed Ameziane Lanasri, illustre le cap mis par le secteur agricole en Algérie. Pas moins de 113.713 hectares de ces terres ont été transférés à l’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS). Le Président Tebboune a fait du développement des filières stratégiques son cheval de bataille. L’objectif est d’arriver à terme à la mise en valeur d’un million d’hectares au Sud permettant le développement des cultures stratégiques dont les céréales. L’Algérie encourage l’investissement privé dans l’agriculture saharienne. Une plate-forme numérique sera créée au niveau de l’Office national des terres agricoles (ONTA), comportant toutes les informations sur l’investissement agricole, notamment la disponibilité des terres à mettre en valeur, les procédures d’accès au foncier et les dossiers de concession. Le plan national dédié au secteur agraire mise notamment sur l’élargissement de la surface des terres irriguées, condition essentielle au renouveau agricole. L’Algérie abrite les réservoirs aquifères les plus importants d’Afrique. Un immense potentiel d’irrigation appelé à être exploité pour renforcer les cultures céréalières et maraîchères. L’une des réussites majeures est l’expansion des surfaces irriguées des terres agraires afin d’accroître les revenus du secteur et créer plus de la croissance. Le président cible l’autosuffisance dans ces denrées de base en vue d’améliorer la sécurité alimentaire. Le secteur vise aussi le développement des cultures dédiées à l’exportation à l’image de la tomate industrielle ainsi que l’expansion de la production animale afin de générer des revenus pour les agriculteurs et de répondre aux besoins de la population. Le président a souligné la nécessité d’amorcer l’étape de développement des produits agricoles à travers les fermes pilotes qui ont été restructurées afin de les rendre plus rentables, en accordant un intérêt au développement de la production de l’huile d’argan, d’autant que l’Algérie dispose de grandes capacités en la matière. Le Président a réitéré ses instructions quant à la nécessité d’accorder toutes les facilités aux agriculteurs et aux ingénieurs agronomes pour l’acquisition des équipements nécessaires, notamment les tracteurs neufs et d’occasion, pour les encourager à redoubler d’efforts. En quelques années, le Sahara algérien a subi une véritable métamorphose en se transformant en un pôle économique d’excellence. Des projets pharaoniques ont été lancés dans la filière laitière, maraîchère et céréalière. L’Office de développement de l’agriculture industrielle en terres sahariennes (ODAS) a lancé un troisième appel à projets d’investissement dans l’agriculture saharienne sur laquelle mise l’Algérie pour assurer sa sécurité alimentaire.
