Wassila. B
La population de Ghaza continue d’être martyrisée par les odieux carnages. Un nouveau massacre vient d’être perpétré par l’entité sioniste. La Défense civile de Ghaza a annoncé au moins 30 martyrs dans une agression sioniste, avant-hier, sur deux écoles situées dans un complexe scolaire à Ggaza, abritant des milliers de déplacés par les massacres de masse commis par les néonazis sioniste depuis le 7 octobre dernier. « Le nombre de martyrs est monté à 30 », a déclaré à l’AFP le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, après avoir fait état d’un premier bilan de 25 morts.
Le bombardement qui a visé « les écoles Hassan Salameh et Al-Nasr » à Gaza-ville (nord) a aussi fait des dizaines de blessés, dont certains sont dans un état grave. Les victimes sont principalement des femmes et des enfants. La veille, une agression sioniste a touché une autre école dans la ville de Ghaza, tuant 10 personnes, selon la Défense civile de Ghaza. Pendant que cet odieux carnage se poursuit impitoyablement, le monde fait lâchement mine de regarder ailleurs. La fermeture par l’entité sioniste du poste- frontière de Rafah et le ciblage des convois d’aide et l’assassinat des travailleurs humanitaires sont considérés comme un crime contre l’humanité et un génocide.
Depuis plus de 10 mois, les Palestiniens vivent des souffrances, des peines et des pertes indescriptibles. Plus de deux millions de personnes à Gaza restent prises au piège d’un cauchemar sans fin de mort et de destruction à une échelle stupéfiante. L’ONU dénonce les déplacements forcés à Ghaza. Dans un message publié sur son compte X, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini a indiqué que tous les deux jours, les autorités sionistes émettent des ordres, forçant les palestiniens à fuir. Ceux-ci ont semé la « pagaille » et la « panique » parmi les Gazaouis. Un citoyen palestinien a été tué et d’autres blessés, hier, dans un bombardement sioniste au nord de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza.
Les forces d’occupation sionistes poursuivent un génocide contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de près de 40 000 citoyens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et la blessure de près de 91 000 autres. Pendant ce temps, des milliers de victimes restent sous les décombres et sur les routes, où les ambulances et les équipes de la protection civile ne peuvent pas les atteindre.
Le Chef du Conseil national palestinien (CNP), Rawhi Fattouh, a appelé à la formation d’une commission d’enquête internationale chargée d’examiner les conditions inhumaines imposées par l’administration pénitentiaire sioniste contre les prisonniers palestiniens, notamment les meurtres et disparitions forcées, notamment de détenus de la bande de Ghaza. M. Fattouh a tenu l’occupant sioniste pour pleinement responsable de dizaines d’exécutions de détenus, de tortures et de mutilations physiques, soulignant que ces violations expriment l’étendue de la brutalité.