Wassila. B
Des robots conçus par des jeunes algériens ont suscité l’admiration en Corée du Sud lors d’un événement planétaire dédié aux innovations des jeunes dans le domaine de la robotique. Les jeunes algériens engagés dans la compétition ont décroché la première place chacun dans sa catégorie. Le ministre des Startups et de l’Economie de la connaissance, Yacine Oualid, en est très fier. « L’Algérie arrache aussi des médailles en dehors des rings et des pistes et notre drapeau est aussi hissé dans les compétitions technologiques », s’est félicité sur les réseaux sociaux le ministre. Les jeunes algériens ayant pris part au tournoi de Séoul ont été honorés pendant cette compétition internationale par la startup algérienne New Gate Robot, spécialisée dans l’enseignement de la robotique. Les jeunes algériennes ont développé des robots servant à divers usages dans différents domaines à l’image de la médecine, l’extinction des incendies ou encore les maisons intelligentes. Cette distinction qui a honoré les jeunes algériens est le fruit d’une politique volontariste du gouvernement sous la conduite éclairée du président Tebboune qui ne cesse de réaffirmer que «le développement de l’innovation et des startups est une priorité nationale.» Le chef de l’État a instruit le gouvernement de d’affiner la stratégie liée à l’économie de la connaissance afin de créer des emplois. L’objectif escompté est de booster l’économie nationale via la création de nouvelles entreprises. L’université algérienne joue un rôle clé dans la stimulation de l’esprit d’entreprise: c’est l’une des compétences de base que les étudiants sont censés apprendre, selon la nouvelle stratégie du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Une culture entrepreneuriale s’est développée ces quatre dernières années dans les universités et les grandes écoles. Un savoir-être entrepreunarial encouragé par les responsables politiques et économiques, à l’heure des “startup nation”. Une culture qui séduit une génération d’étudiants, biberonnée au mythe du self-made-man du numérique, façon Mark Zuckerberg. Une “entreprenarialisation” de l’éducation supérieure qui interroge aussi l’ADN “académique” de l’université et ses liens avec le monde professionnel. Intégrer les universités dans le développement local et national est l’une des priorités de la réforme du secteur de l’enseignement supérieur. Un défi dont les résultats attendus sont appelés à faciliter l’insertion professionnelle des diplômés. Le lancement par le ministère de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises d’une campagne nationale de sensibilisation sur l’entrepreneuriat, à l’attention des étudiants, est une idée pertinente. Cette campagne, qui met à contribution le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ambitionne de former un million d’étudiants en la matière. Les centres de développement de l’entrepreneuriat dans les établissements supérieurs du pays mènent d’intenses activités pour attirer les étudiants passionnés d’entrepreneuriat.