Wassila. B
L’Algérie a condamné vigoureusement un nouveau massacre barbare perpétré par l’entité sioniste contre des civils réfugiés dans l’école Al-Tabaeen à Ghaza. « Ce crime odieux qui constitue un crime contre l’humanité à part entière, vient alourdir le bilan sanguinaire de l’agression sioniste, qui compte des crimes de génocide avérés, des crimes de guerre indéniables et des crimes contre l’humanité documentés, sans précédent dans l’histoire de l’humanité depuis la Seconde Guerre mondiale », dénonce le ministère algérien des affaires étrangères. Au moins 30 palestiniens sont tombé en martyrs il y a quelques jours, dans une agression sioniste qui a bombardé deux écoles situées dans un complexe scolaire à Ghaza, abritant des milliers de déplacés par les massacres de masse commis par les néonazis sioniste depuis le 7 octobre dernier. Le bombardement qui a visé « les écoles Hassan Salameh et Al-Nasr » à Gaza-ville (nord) a aussi fait des dizaines de blessés, dont certains sont dans un état grave. Les victimes sont principalement des femmes et des enfants. La veille, une agression sioniste a touché une autre école dans la ville de Ghaza, tuant 10 personnes, selon la Défense civile de Ghaza. Pendant que cet odieux carnage se poursuit impitoyablement, le monde fait lâchement mine de regarder ailleurs. La fermeture par l’entité sioniste du poste- frontière de Rafah et le ciblage des convois d’aide et l’assassinat des travailleurs humanitaires sont considérés comme un crime contre l’humanité et un génocide. Depuis plus de 10 mois, les Palestiniens vivent des souffrances, des peines et des pertes indescriptibles. Plus de deux millions de personnes à Gaza restent prises au piège d’un cauchemar sans fin de mort et de destruction à une échelle stupéfiante. L’ONU dénonce les déplacements forcés à Ghaza. Dans un message publié sur son compte X, le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini a indiqué que tous les deux jours, les autorités sionistes émettent des ordres, forçant les palestiniens à fuir. Ceux-ci ont semé la « pagaille » et la « panique » parmi les Gazaouis. Un citoyen palestinien a été tué et d’autres blessés, hier, dans un bombardement sioniste au nord de la ville de Rafah, au sud de la bande de Ghaza. Les forces d’occupation sionistes poursuivent un génocide contre la bande de Ghaza depuis le 7 octobre 2023, qui a entraîné la mort de près de 40 000 citoyens, dont une majorité d’enfants et de femmes, et la blessure de près de 91 000 autres. Pendant ce temps, des milliers de victimes restent sous les décombres et sur les routes, où les ambulances et les équipes de la protection civile ne peuvent pas les atteindre. Pas moins de 10 000 Palestiniens ont été arrêtés dans des campagnes sionistes de détention menées en Cisjordanie depuis le début du génocide, le 7 octobre 2023. Le nombre total d’arrestations de femmes s’élève à 345 y compris les femmes arrêtées dans les territoires occupés en 1948, en plus des femmes de Ghaza qui ont été arrêtées en Cisjordanie. Pas moins de 700 enfants et 94 journalistes ont été arrêtés.