Wassila. B

Réélu avec près de 95 % des voix, le président Abdelmadjid Tebboune veut désormais préparer l’économie de demain. Une économie qui ne sera plus dépendante du gaz et du pétrole. Le président confortablement réélu peut déjà compter sur son gigantesque travail accompli durant son premier mandat : Plus de 70 milliards de dollars de réserves de change sans endettement extérieur. Très peu de pays ont de tels atouts. Désormais le cap économique sera mis pour préparer l’après-pétrole et répondre aux défis contemporains. La priorité sera donnée à l’économie verte qui occupe désormais dans l’agenda du deuxième mandat. L’économie circulaire peut permettre de relever les défis et, même, de les concevoir comme une opportunité. En effet, grâce à des modèles d’affaires circulaires, les PME algériennes peuvent fonctionner de manière tant écologique du point de vue des ressources qu’efficace sur le plan économique. Sous l’impulsion du président Tebboune, une refonte complète des politiques environnementales a été menée afin de faciliter l’émergence d’une croissance verte. Des investissements massifs ont été consentis dans les secteurs des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique, de l’épuration des rejets liquides et de recyclage des déchets solides. Concrètement, ces objectifs concernent la garantie de la sécurité et de l’approvisionnement en énergie à faible émission de carbone pour l’industrie et les services verts, la promotion de la gestion durable des terres et des ressources en eau, la protection sociale, l’amélioration de la santé et la réduction des risques de catastrophe. L’ambitieux projet Solar, sera entré en production pour produire plus de 2 000 mégawatts d’électricité photovoltaïque. Ce projet placé sous le patronage du groupe Sonelgaz, sera déployé à travers 11 wilayas du sud pour permettre de créer jusqu’à 5.000 emplois directs. La stratégie vise à diminuer la dépendance à l’égard des énergies fossiles et promouvoir les énergies renouvelables et améliorer l’efficacité énergétique. Cette stratégie ambitieuse dédiée au développement des énergies renouvelables a été lancée pour atteindre la neutralité carbone d’ici les 30 prochaines années. Les investissements continuent de se concentrer dans l’éolien et le solaire photovoltaïque. Le but escompté est de créer des investissements et des emplois dans le pays. Une exigence qui repose fondamentalement sur l’économie circulaire, c’est-à-dire l’investissement dans les solutions durables et plus précisément le verdissement de la croissance. L’Algérie, à l’instar de nombreux pays émergents, qui n’a pas été insensible à la question écologique a mis en place un cadre spécifique à l’économie verte. Un engagement qui consiste à réduire, dans une première étape, l’intensité carbone de 45% en 2035 et d’atteindre, ensuite, la neutralité totale en 2050.Cette nouvelle approche a le mérite de doter toute économie d’une large capacité de créer rapidement des emplois. L’autre grand levier est l’exploitation d’hydrogène vert qui pourra permettre à l’Algérie d’entamer enfin une diversification de son économie.