S Hadjar

Les forces de police de la sûreté de la wilaya d’Oran ont saisi 150.000 unités de produits pyrotechniques et d’artifices lors de plusieurs opérations menées dans différents quartiers de la ville, a-t-on appris, hier, de ce corps de sécurité. Cette saisie est intervenue à la veille des célébrations du Mawlid Ennabaoui, une période où l’usage des pétards et autres produits explosifs connaît une recrudescence inquiétante, malgré les efforts constants des pouvoirs publics pour en limiter la propagation. L’utilisation des produits pyrotechniques durant les festivités du Mawlid Ennabaoui est devenue un phénomène récurrent, qui présente des dangers réels pour la sécurité publique. Chaque année, de nombreux accidents sont recensés, touchant principalement des enfants et des adolescents, parfois avec des conséquences dramatiques. Brûlures, amputations, traumatismes auditifs et visuels, les dégâts sont souvent irréversibles et les services de santé sont fréquemment débordés par les urgences liées à ces incidents. En dépit des campagnes de sensibilisation et des opérations de saisie organisées par les forces de l’ordre, l’importation et la vente illégale de ces produits continuent de prospérer, alimentant un marché parallèle difficile à éradiquer. Ces produits pyrotechniques, majoritairement introduits clandestinement, échappent aux contrôles de sécurité, rendant leur usage d’autant plus périlleux. Les autorités locales et les services de sécurité réitèrent l’importance de la vigilance citoyenne face à cette problématique. Les parents sont appelés à sensibiliser leurs enfants aux dangers des pétards et à signaler toute activité suspecte liée à la vente de ces produits interdits. Les pouvoirs publics, pour leur part, s’engagent à poursuivre leurs efforts en renforçant les contrôles et en multipliant les campagnes de prévention à l’approche de ces fêtes. La lutte contre ce phénomène, qui met en péril la santé et la sécurité des citoyens, reste une priorité pour les autorités. Les festivités du Mawlid Ennabaoui doivent rester un moment de célébration spirituelle et familiale, et non une source de drame.