Wassila. B
Dans un discours prononcé au Palais des nations après sa prestation de serment, le président Tebboune a présenté sa vision du projet de l’Algérie victorieuse, dont il avait fait son slogan de campagne lors de l’élection présidentielle du 7 septembre. Les bonnes performances du pays réalisées durant le premier mandat sont appelées à progresser davantage lors de ce second mandat qui vient d’être officiellement entamé. D’un point de vue macroéconomique, l’Algérie se classe au troisième rang en termes de performances économiques en Afrique cette année et a réussi à se hisser parmi les pays émergents. Selon les projections du FMI, l’Algérie est une grande économie qui enregistre une croissance positive de son PIB.
Le président de la République a, d’ailleurs, réitéré son engagement à porter le PIB à 400 milliards USD, ce qui permettra à l’économie algérienne, a-t-il dit, de compter parmi les économies des pays émergents. Il s’agit aussi de « construire une économie nationale forte hors hydrocarbures », a-t-il souligné, annonçant « un objectif de 15 milliards USD d’exportations hors hydrocarbures » durant son second mandat. Le succès de l’Algérie sur le plan économique a bénéficié de l’amélioration de son statut de grand pays émergent. Sa pondération dans les indices émergents a récemment augmenté, grâce aux progrès continus du climat des affaires et à leur inclusion progressive dans les indices macroéconomiques, augmentant l’importance de l’Algérie pour les investisseurs étrangers. Mais la dynamique sous-jacente va bien au-delà de simples changements d’indices.
L’économie algérienne est devenue la principale force des pays émergents, avec un quasi-doublement de sa performance au terme du premier quinquennat. Pour ce qui est des start-ups, le président de la République a rappelé que le premier mandat avait vu leur nombre passer de 200 à près de 8.000 entreprises, avec comme objectif d’atteindre 20.000 start-ups d’ici la fin de son second mandat. Plus de 70 milliards de dollars de réserves de change sans endettement extérieur. Très peu de pays ont de tels atouts. Désormais le cap économique sera mis pour préparer l’après-pétrole et répondre aux défis contemporains. La priorité sera donnée à l’économie verte qui occupe désormais dans l’agenda du deuxième mandat. L’économie circulaire peut permettre de relever les défis et, même, de les concevoir comme une opportunité.
La stratégie ambitieuse dédiée au développement des énergies renouvelables a été lancée pour atteindre la neutralité carbone d’ici les 30 prochaines années. Les investissements continuent de se concentrer dans le solaire photovoltaïque. Le but escompté est de créer des investissements et des emplois dans le pays. Une exigence qui repose fondamentalement sur l’économie circulaire, c’est-à-dire l’investissement dans les solutions durables et plus précisément le verdissement de la croissance. Cette nouvelle approche a le mérite de doter toute économie d’une large capacité de créer rapidement des emplois.