Wassila. B

Le plan dédié à la poursuite et à la consolidation des réformes économiques prévue durant le deuxième mandat du président Tebboune, fait la part belle au soutien des petites et moyennes entreprises (PME). De nombreux dispositifs offrent des aides variées pour la création et le développement des PME. Plusieurs leviers de soutien accompagnent la création et le développement de PME. Elles proposent des offres variées: aide pour les démarches de lancement d’une entreprise, mise à disposition d’informations économiques importantes, financement de projets durables, soutien à l’internationalisation, etc. Plus de 200 PME sont déjà capables d’approvisionner le secteur local de l’industrie automobile dans le cadre de la sous-traitance, selon le président de la bourse algérienne de la sous-traitance, Kamel Agsous. Les entreprises sous-traitantes sont en mesure de fournir aux usines tous les équipements automobiles qui se chiffrent à plus de 3 000 composants. L’économie algérienne est largement dotée en matière de financements et de soutien à la recherche et l’innovation. Les PME se les approprient plutôt bien. Une stratégie nationale a été conçue pour intensifier l’industrialisation du pays. Cette stratégie permet à nos entreprises d’être compétitives. Après la relance de l’industrie automobile, le président Tebboune a ordonné l’élaboration d’un cahier des charges pour le lancement de projets de montage et d’assemblage de téléphones portables dans le pays. Le chef de l’Etat a instruit « l’encouragement de l’investissement dans le secteur des smartphones à travers l’intégration des jeunes compétences algériennes spécialisées, en vue de développer leurs expériences et de consolider leurs expertises, dans le cadre de partenariats aussi bien avec les opérateurs présents sur le marché national qu’avec les étrangers ». Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans le cadre du programme d’actualisation du parc national des smartphones. L’initiative laisse présager une relance du segment du montage et de l’assemblage des smartphones en Algérie. Cette activité est à l’arrêt depuis 2019 après que le gouvernement a décidé de supprimer les exonérations fiscales pour l’importation de pièces détachées de téléphones. L’exécutif estimait que l’activité n’apportait pas de plus-value à l’économie nationale alors que la facture d’importation des composants était très importante. La relance de l’assemblage et du montage des smartphones en Algérie pourrait contribuer à réduire le coût des smartphones, et par ricochet, en faciliter l’adoption. Ces appareils peuvent notamment permettre aux populations d’accéder plus facilement aux services publics grâce aux plateformes numériques mises en place par le gouvernement. Ils peuvent également servir à d’autres usages tels que le streaming de contenus multimédia, l’apprentissage en ligne, les services bancaires mobiles, les réseaux sociaux… C’est un mouvement dans la société où nos PME se donnent la main pour rebâtir leur appareil productif et leur base industrielle. C’est un combat pour le patriotisme économique.