S Hadjar

Hier, à l’occasion de la Journée mondiale de la rage, célébrée le 28 septembre de chaque année, le service d’épidémiologie et de médecine préventive du Centre Hospitalo-universitaire Dr. Benzerjeb à Oran a organisé une journée de sensibilisation sur cette maladie mortelle. Placée sous le slogan “La rage tue, la vaccination est la solution”, cette journée a été dédiée à informer les visiteurs de l’hôpital sur les dangers de la rage et l’importance de se faire vacciner en cas de morsure, notamment par des chiens errants.
Une tente a été installée à l’entrée de l’hôpital pour attirer un grand nombre de citoyens et diffuser des informations essentielles pour le bien-être public. Des campagnes similaires ont été menées par l’Établissement Public de Santé de Proximité (EPSP) d’Aïn El Turck, tandis que l’EPSP de Front de Mer a organisé des portes ouvertes pour sensibiliser le public sur la rage et les mesures à prendre face à cette maladie.Les statistiques nationales sont alarmantes : environ 120 000 personnes sont exposées chaque année au risque de contracter la rage, principalement par des morsures de chiens, avec plus de 40 % des victimes étant des enfants de moins de 14 ans. L’Algérie enregistre également une quinzaine de décès par an dus à cette maladie.Le ministère de la Santé, à travers sa direction de la prévention, s’est fixé l’objectif ambitieux d’atteindre zéro cas de rage d’ici 2030. Une stratégie nationale a été mise en place, impliquant plusieurs secteurs et acteurs, y compris les citoyens et la société civile. La lutte contre la rage est devenue une priorité pour le secteur de la santé, nécessitant l’intensification des campagnes de sensibilisation, de formation, de surveillance et de vaccination, ainsi qu’une coordination entre divers secteurs tels que l’agriculture et les affaires religieuses.Cette mobilisation nationale est essentielle pour protéger la santé publique et éradiquer cette maladie qui continue de représenter un danger mortel.