Meriem B
Du 4 au 10 du mois en cours, Oran devient le théâtre d’une célébration grandiose du 7ème art, à l’occasion du Festival international d’Oran du film arabe. Cette édition, riche en projections, rétrospectives et avant-premières mondiales, se déroulera dans plusieurs salles emblématiques de la ville, la cinémathèque, la salle Saâda (ex-le Colisée) et la salle Maghreb (ex-le Regent).
Un début en fanfare à salle Saâda
Le samedi 5 octobre, la salle El Saâda ouvrira les festivités à 13h30 avec le documentaire “Takbalni”, de l’Algérien Elias Boukhamoucha, dans la section “Documentaires hors compétition ». Cette œuvre promet d’offrir une perspective inédite sur la ville et ses habitants. À 15h30, la rétrospective du cinéma irakien sera mise à l’honneur avec la projection de “Sharie Haïfa” de Mohanad Hayal. Enfin, la première internationale très attendue de “Barbès… Alger la petite” de Hassen Kerrar clôturera la journée à 18h30 dans la section prestigieuse “Tapis rouge”. Le même jour, à la salle Saâda, la journée commencera à 13h30 avec “Min Gaza Ila Wahran”, un documentaire réalisé par plusieurs cinéastes palestiniens. Puis, à 15h30, le film irakien “Al Rihla” de Mohammed Jbara Al-Darraji offrira un autre regard sur le cinéma irakien. Enfin, à 18h30, le public assistera à la projection de “Rihlat 404” d’Hany Khalifa, un film égyptien attendu dans la section “Tapis rouge”.
Des classiques et de la compétition à la salle Maghreb
Le lundi 7 octobre, la salle Maghreb proposera un programme tout aussi captivant. À 14h00, le public pourra revisiter “Al Makhdoûn”, un chef-d’œuvre syrien restauré de Tawfik Saleh dans la section “Classiques Oran”. La soirée se poursuivra avec deux longs métrages en compétition officielle : “Wadi Al Manfa” du Liban, réalisé par Anna Fehr, à 17h00, suivi à 20h00 de l’avant-première mondiale de “Rajulân, Masir Wahed” du cinéaste algérien Moustapha Ouzgoun.
Des premières mondiales à la cinémathèque
En parallèle des projections à salle Saâda, le musée du cinéma accueillera également un programme alléchant. Dès 14h00, le court-métrage soudanais “El Aziza”, réalisé par Bilel Arbab Ishaq, ouvrira la journée. À 16h00, le long-métrage saoudien “Oumouna Hawa” de Lama Jamjoum prolongera cette immersion dans la richesse du cinéma arabe. Enfin, à 18h00, la projection du film “Ikhtifaa Sadam” de l’Irakien Halkout Mustafa, en compétition officielle pour les documentaires longs, viendra clore la journée.
Un festival célébrant la diversité du cinéma arabe
Le Festival international d’Oran du film arabe se distingue cette année par la variété et la profondeur des œuvres présentées. Documentaires, rétrospectives et longs métrages en compétition témoignent de la diversité culturelle et de la créativité du cinéma arabe contemporain. Ce festival est une occasion unique pour le public oranais de découvrir des histoires qui explorent les défis, les rêves et les réalités des sociétés arabes, racontées à travers l’objectif de cinéastes talentueux.