Meriem B

Lors de la cérémonie d’ouverture de la 12ème édition du Festival international d’Oran du film arabe (FIOFA), tenue à l’hôtel Le Méridien, Abdelkader Djeriou, commissaire du festival, a livré un discours empreint de gratitude et de réflexions sur l’impact du cinéma dans sa vie et sur le monde.
Dans son allocution, il a expliqué comment le cinéma l’a éveillé à des valeurs humaines essentielles, telles que l’engagement pour les causes justes et la solidarité envers les opprimés.
Djeriou a évoqué l’influence des grands cinéastes, notamment Costa-Gavras, dont les œuvres l’ont sensibilisé aux luttes contre l’oppression, la colonisation et toutes formes d’injustice. “C’est en regardant ces films que j’ai appris la force du cinéma, non seulement comme art, mais comme arme de résistance et d’humanité”, a-t-il déclaré. Le commissaire a également exprimé sa profonde reconnaissance envers le président de la République AbdelmadjidTebboune, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, ainsi que le wali d’Oran pour leur soutien indéfectible qui a permis le retour de cet événement après plusieurs années d’absence.
Il a souligné l’importance de la mobilisation collective pour la réussite de cette édition : “Je tiens à remercier toutes les équipes du ministère de la Culture qui nous ont accompagnés tout au long de l’organisation, ainsi que tous ceux qui ont répondu présent, que ce soit de l’intérieur ou de l’extérieur du pays, malgré les circonstances difficiles.” Ces “circonstances difficiles” renvoient notamment à la guerre en cours à Ghaza et au Liban, un contexte marqué par la souffrance et l’injustice, mais aussi par la solidarité et l’espoir, des thèmes chers à Djeriou et au festival. Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour exprimer la solidarité du festival avec les peuples palestinien et libanais. “Le Festival d’Oran est une vitrine de la liberté et de la résistance, et nous sommes fiers d’accueillir ici ceux qui défendent ces valeurs”, a-t-il affirmé.
Dans un élan de gratitude, l’orateur a adressé des remerciements particuliers aux artistes et professionnels du cinéma arabe et international qui ont fait le déplacement, malgré les défis posés par la situation actuelle.
Il a également salué les contributions de ceux qui ont œuvré, jour et nuit, pour assurer le succès de cette 12ème édition, ainsi que les soutiens financiers qui ont permis la tenue du festival. En conclusion, Abdelkader Djeriou a invité les participants et le public à célébrer non seulement le cinéma, mais aussi les valeurs qu’il véhicule. “Bienvenue à Oran, une ville qui respire la liberté et l’amour pour le septième art. Que ce festival soit une ode à la paix, à la solidarité et à la résistance.” Ainsi, sous le signe de l’engagement et de la solidarité, le Festival International d’Oran du film arabe promet de célébrer, durant plusieurs jours, la puissance du cinéma à éveiller les consciences et à relier les cultures.