Wassila. B
Dans un entretien accordé à des médias algériens qui était programmé pour être diffusé en intégralité, hier soir à 21h00, sur la Télévision algérienne, le président Tebboune a répondu à de nombreuses questions des journalistes. Plusieurs sujets ont été abordés durant cette émission. Voici quelques déclarations phares diffusées dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux avant la diffusion de cette émission. Le président de la République a annoncé qu’un nouveau gouvernement sera formé « avant la fin de l’année ». « Nous sommes en train de chercher les plus grandes compétences qui existent en Algérie », a-t-il déclaré. Répondant à une question sur le dialogue national, le chef de l’État a indiqué que ce processus interviendra « avant la fin de l’année 2025 ou au début 2026 ». « Il faut qu’on s’y prépare », dit-il. Le président de la République a aussi évoqué l’amendement de la loi organique sur les partis politiques. Selon le premier magistrat du pays, cette réforme sera faite « avec les partis politiques ». Le président a été aussi interrogé sur la flambée des prix de certains produits de première nécessité. « Nous avons décidé de plafonner les prix et le trésor public prendra en charge la différence. Sur le plan social, je n’abandonnerais jamais le citoyen modeste », a assuré le président Tebboune. Le président de la République a aussi évoqué la lutte contre la contrebande. « Nous avons dit qu’on éradiquera la contrebande pour mettre en place des zones franches communes entre l’Algérie et les pays voisins », a expliqué le chef de l’État. Le président Tebboune a aussi répondu aux attaques que mène actuellement en France les partisans de l’extrême droite contre l’accord franco-algérien de décembre 1968. Le président Abdelmadjid Tebboune s’est exprimé sur la polémique sur cet accord qui régit l’immigration algérienne en France. Cet accord est un « épouvantail », a-t-il déploré. « C’est l’étendard derrière lequel se cache l’armée des extrémistes », a dénoncé le président Tebboune. Depuis plus d’une année, l’accord de 1968 cristallise les critiques de la droite et de l’extrême-droite françaises contre l’Algérie et les Algériens. Une campagne médiatique pour son abrogation a été lancée par l’extrême droite en France pour réclamer du président Emmanuel Macron sa dénonciation unilatérale même s’il faut provoquer un incident diplomatique et même la rupture des relations avec l’Algérie. La campagne pour la dénonciation de cet accord que le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau juge « trop favorable à l’Algérie et très défavorable à la France. » C’est la deuxième fois que le président Tebboune s’exprime sur l’accord de 1968 depuis décembre 2022 où dans un entretien au Figaro a signifié le refus de l’Algérie de l’abroger.